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VA VOIR LA MOUETTE, ELLE TE RACONTERA
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34 : Va voir la mouette, elle te racontera

 
 
 
 
TITRE: Les Merveilleux voyages de Roberto et Miss Maryl 
 
Dans : 
 
« Va voir la mouette, elle te racontera » 
34ième épisode 
 
 
PEQUENO (le bébé) 
LA MOUETTE 
LA COLOMBE 
ROBERTO 
MISS MARYL  
(Sous les traits de Butterflygirl (Papillon violet) 
ANAGA 
EMA DOUBLE BELLEPLUME 
VERONICA DOUBLE BELLEPLUME 
LA SEGNORITA ADRIANA 
SYLVESTRE (L’ex facteur)  
BUTTERFLY ROSE (Papillon rose) 
MISS CHARLEEN 
DIAZ LE PIRATE 
ROCIO 
JUAN MATIAS 
ANGE 
EMILIO DE LA BANDA 
FERNANDO 
ANGEL 
DANIELA « S » BELLEPLUME 
SANTIAGO 
FLORENCIA « E » BELLEPLUME 
MARIZA 
LUCIANA BELLEPLUME 
FRANCO 
CORIA BELLEPLUME 
VALENTIN 
ENZO 
MARIANA BELLEPLUME 
DANIELA « S » BELLEPLUME 
 
 
AUTEUR : Emilien Casali 
casali.emilien@wanadoo.fr 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Tous mes remerciements aux élèves de Maria Miflor pour leur participation au concours de dessins HIVER 2014 
Larisa Bala, Ioana Nita, Denisa Dumitrascu, Andra Stoenescu, Alexandra Gunta, Andreea Dabulici,  
Andreea Cazan, Andra Stoenescu, Alexandra Dediu, 
Oana Alexandra Serban, Daria Strugariu, Alina Vilceanu, Alexandra Udroiu, Maria Serban, Daniela Licut, Carina Bistriceanu, Mihai Idita, Larisa Bala, Alexandra Udroiu, Valentina Petcu, Andrei Baranescu, Gabriela Glavcev, Minodora Radut, Monica Lica, Amanda Calota, Alexandra Taru, Ana Maria Tudor  
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Tous mes remerciements aux élèves de Rodica Calota pour leur participation au concours de dessins HIVER 2014 
edith croitoru, Andrei Licarete  
 
 
 
Tous mes remerciements aux élèves de Lucie Bocu pour leur participation au concours de dessins HIVER 2014 
Danut Rogoz,Cosmin Dramba, Danut Vulpoiu, Petrica Capris  
 
 
 
 
 
PROLOGUE 
 
 
 
 
 
 
L’action se déroule à bord du « Rainbow Train » dans la cabine « One Love »… la locomotive à vapeur vient de quitter la gare ferroviaire d’Ocho Rios en Jamaïque…,  
 
 
 
 
 
 
Roberto est endormi sur le lit (face contre plafond), son chapeau dans les deux mains… une bouteille de vin est placée sur la table de nuit avec une grande coupe…  
 
Pequeno (le bébé) apparaît sur le lit de Roberto comme par l’effet d’une baguette magique dans la cabine avec la petite pyramide (Micro Téléportateur Véhiculaire) dans sa main et dans l’autre une grosse « barbe à Papa » qu’il tient au bout d’un long bâtonnet. (Pequeno porte le maillot de l’équipe d’Argentine sur lui)  
 
 
 
 
 
 
 
 
 
PEQUENO, grimpe sur le lit et fait du trampoline avec la petite pyramide (Micro Téléportateur Véhiculaire) dans sa main et dans l’autre une grosse « barbe à Papa » qu’il tient au bout d’un long bâtonnet  
Qui est le plus beau de tous les « Pequenos », Roberto ?  
 
 
 
 
 
ROBERTO, endormi (face contre plafond), son chapeau noir qu’il tient dans ses deux mains 
C’est « Pequeno » !  
 
PEQUENO, qui fait du trampoline sur le lit avec la petite pyramide (Micro Téléportateur Véhiculaire) dans sa main et dans l’autre une grosse « barbe à Papa » qu’il tient au bout d’un long bâtonnet  
Qui est allé à la fête foraine, ce matin ?  
 
ROBERTO, endormi (face contre plafond), son chapeau noir qu’il tient dans ses deux mains 
C’est « Pequeno » !  
 
 
 
 
 
 
 
 
PEQUENO, qui fait du trampoline sur le lit avec la petite pyramide (Micro Téléportateur Véhiculaire) dans sa main et dans l’autre une grosse « barbe à Papa » qu’il tient au bout d’un long bâtonnet  
Et qui mange une « barbe à papa » sur ton lit rose, ce matin ?  
 
ROBERTO, sursaute 
Mais que fais-tu ici, Pequeno ? Qu’est-ce que ça veut dire ? (Il place son grand chapeau noir sur la tête)  
 
 
 
 
PEQUENO, fait rebondir la petite pyramide (Micro Téléportateur Véhiculaire) dans sa main tout en dégustant sa grosse « barbe à Papa »  
Comment tu trouves ma pyramide magique, Roberto ? C’est Monsieur Sylvestre qui me l’a offert en cadeau tout à l’heure.  
 
 
 
 
 
ROBERTO, se lève, son chapeau noir sur la tête 
Qui ? Que ? Quoi ? Que viens-tu faire ici, Pequeno ? Ta place est chez ta mère à Santiago del Estero. 
 
PEQUENO, fait rebondir la petite pyramide (Micro-Téléportateur-Véhiculaire) dans sa main tout en dégustant sa grosse « barbe à Papa »  
J’ai réussi à trouver la formule magique. Je me suis télé porté d’Argentine jusqu’en Jamaïque en une poussière de seconde.  
 
ROBERTO 
Tu dis que Monsieur Sylvestre t’a offert ce « Micro-téléportateur-véhiculaire ». C’est donc lui qui l’avait en sa possession.  
 
PEQUENO, range la pyramide dans sa poche 
Mister Postman cherche ma tata dans toute la ville. Tu aimes la « Barbe à Papa », Roberto ?  
 
ROBERTO 
Tu ne vas pas pouvoir rester ici, ta mère va s’inquiéter.  
 
PEQUENO, lui tend la « barbe à Papa » 
Je te la prête cinq secondes… (il plonge sa main dans la poche) J’ai une surprise pour toi.  
 
ROBERTO, qui baille, se saisit de la barbe à papa 
Je suis fatigué, Pequeno… je n’ai pas le temps de m’amuser avec toi. Rentre chez ta mère, s’il te plait ! 
 
PEQUENO, sort un poème de sa poche 
Ce matin, en jouant au ballon, j’ai trouvé ce poème dans la rue. 
 
ROBERTO, la barbe à papa à la main 
Un poème ? Mais de qui ? (Il se saisit de l’enveloppe) Qu’est-ce que ça veut dire ? 
 
PEQUENO, sort la pyramide  
C’est un signe !  
 
ROBERTO, la barbe à papa dans une main et dans l’autre le poème 
Je te préviens, je n’ai pas que ça à faire. J’aimerais bien dormir. 
 
PEQUENO, lui arrache la barbe à Papa des mains 
Tu veux bien me rendre ma barbe à Papa, merci.  
 
ROBERTO, les yeux collés sur le poème 
Que vient faire un poème dans cette histoire ? 
 
PEQUENO, dévore sa barbe à Papa  
Le coffre de tata Adriana contenait plein de poèmes comme celui la.  
 
ROBERTO la barbe à papa dans une main et dans l’autre le poème 
Le coffre ? Quel coffre ? 
 
PEQUENO 
Le trésor avec lequel elle s’est enfuie dans le sud de l’Argentine, là où elle passe des vacances depuis deux mois. Tata Adriana n’a pas voulu que je parte avec elle. Elle m’a juste dit qu’il ne fallait en parler à personne. 
 
ROBERTO 
Tu sais où elle est allée ? 
 
PEQUENO 
Elle est allée prendre le frais dans le sud. Tu sais… à Santiago de Estero, il fait trop chaud l’été.  
 
ROBERTO 
Je sais, je sais, c’est l’été dans l’hémisphère sud en ce moment. Tu te souviens de ce qui s’est passé exactement, Pequeno ?  
 
PEQUENO 
Je me souviens seulement qu’il y avait un vilain garçon qui voulait lui prendre son trésor.  
 
ROBERTO 
Je vois que Pequeno est au courant de tout.  
 
PEQUENO 
« Va voir la mouette, elle te racontera… » 
 
ROBERTO 
Qu’est-ce que tu racontes ? Quelle mouette ? 
 
PEQUENO, la barbe à papa dans la main 
Dis, Roberto, tu ne m’as pas encore félicité pour mon nouveau maillot de football. Tu aimes bien mon maillot de football ? C’est Tata Adriana qui me l’a offert pour Noël. Il faut que je te dise que j’ai reçu beaucoup de cadeau à Noël…  
 
ROBERTO, se sert une coupe de vin 
Dis-moi, Petit, peux-tu me dire quel est le rapport entre le trésor de Tata Adriana et le trésor de Roumanywood ? Tu as peut-être une idée ? 
 
PEQUENO 
Tu te rends compte, Roberto … maintenant, je peux voyager partout dans le monde aussi vite que l’éclair. C’est super ! Bientôt, j’irai voir les éléphants en Afrique… ensuite, j’irai voir les baleines… tu sais… j’ai déjà vu une baleine… 
 
ROBERTO, se parlant à lui-même 
Il doit sans doute y avoir un lien entre les deux. Il faut que j’intervienne, mais comment ? Que faire ? Que faire ?  
 
PEQUENO 
Je connais la formule magique. Je peux retrouver la trace de ma tata quand je veux. Reste optimiste, tout va bien se passer. 
 
ROBERTO, se parlant à lui-même 
Le vilain garçon aussi a retrouvé sa trace. Le temps passe, mon bonhomme. Il faut agir au pus vite. 
 
PEQUENO 
Mon petit doigt me dit que le poème est notre premier indice. Tu attends quoi pour le lire à haute voix ?  
 
ROBERTO 
Tu penses qu’il nous mènera jusqu’à la cachette de Tata Adriana ? 
 
PEQUENO 
Il nous mènera également jusqu’au trésor…  
 
ROBERTO 
Qui est sur la surveillance de la mouette.  
 
PEQUENO 
Tu en as mis du temps pour comprendre.  
 
ROBERTO 
Tu as peut-être raison. Ça ne coûte rien d’essayer. Je vais lire le poème…  
 
PEQUENO, qui mange sa barbe à papa 
De temps en temps, tu es comme Monsieur Sylvestre : tu es lent à la détente. 
 
ROBERTO 
Mon cerveau a besoin de repos en ce moment. Tu peux comprendre ça, n’est-ce pas ?  
 
PEQUENO 
Ce n’est pas le moment de t’endormir, mon ami… ces jours-ci, on est entrés pratiquement dans la dernière ligne droite : le « Grand Prix Excellence des Compagnons Balladins » approche à grand pas… je ne tiens pas à manquer à l’évènement que tous les lauréats attendent avec impatience… déjà que l’attente est très longue entre septembre à mai… n’oublie pas que c’est toi qui doit remettre le Grand prix, Roberto. 
 
Le poème se transforme en papillon et s’envole par la fenêtre…  
 
ROBERTO 
Trop tard, le poème s’est envolé par la fenêtre. Zut ! Zut ! On a perdu l’indice. Que va-t-on faire ? Nous sommes perdus ! 
 
PEQUENO, sort sa pyramide de sa poche  
L’espoir est encore permis ! Tu as de la chance que j’ai une bonne mémoire, Roberto !  
 
ROBERTO 
Tu veux dire que… 
 
 
PEQUENO, la barbe à papa dans une main et fait rebondir sa pyramide dans l’autre main 
Rien dans les poches, tout dans la tête ! (Puis il lit un poème à haute voix)  
« Commence la journée par un sourire  
Adressé au soleil du matin,  
Cela t’aidera à réussir  
Et te fera du bien.  
Ne laisse jamais la tristesse  
Envahir ton coeur,  
Choisis la chanson, l’allégresse  
Qui t’apportent le bonheur.  
Et quand tu as des ennuis  
Ou des chagrins d’amour,  
N’oublie pas, après la nuit,  
Commence un autre jour ! »  
Poème N°267 « OPTIMISME » de Paius Francesca, Xe A, Collège National Lycéal „Al. Odobescu”, Pitesti Prof. Mariana David (26.02.2010)  
 
ROBERTO 
« Longue vie à la colombe ! » 
 
Après quoi, tous deux disparaissent du lieu comme par l’effet d’une baguette magique… 
 
MISS MARYL, entre dans la pièce ensuite 
Le coquin ! Je savais bien qu’il finirait par se remettre en piste tôt ou tard!  
(Elle sort une bague magique de sa poche qu’elle enfile au doigt et qu’elle contemple ensuite, la bague laissant apparaître une douce lueur qui lui envahit le visage) « Que les étoiles éclairent notre chemin ! » 
 
Elle disparaît du lieu comme par l’effet d’une baguette magique… 
 
Un nuage de fumée envahit la cabine… 
 
 
PROLOGUE 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
ACTE 1 / SCENE 1 
 
Le nuage de fumée se dissipe…  
 
3 mois plus tôt… 12 décembre…  
 
L’action se déroule chez la Segnorita Adriana à Santiago del Estero en Argentine…  
 
La Segnorita Adriana danse la « Zamba » dans la cuisine toute seule, une broche à cheveux à la main, vêtue d’une grande robe traditionnelle bleue (La « zamba » est une danse populaire du folklore argentin)  
 
Le repas cuit dans le four…  
 
 
 
 
 
 
 
LA VOIX DE LA MAMAN D’ADRIANA, qui vient de la chambre 
Surveille les « empanadas » dans le four, Adriana !  
 
ADRIANA, qui danse la zamba 
Je m’en occupe, Maman.  
 
UNE VOIX, qui vient de la chambre 
Il ne faut pas que le poulet et le rôti soient trop cuits, ma fille.  
 
 
 
 
 
 
 
ADRIANA, qui danse la zamba 
Oui, oui, Maman, je sais, je sais… 
 
PEQUENO (un ballon dans une main), qui porte le maillot de l’équipe de football de l’Argentine, surgit dans la cuisine et tire la robe d’Adriana 
Regarde, tata Adriana, regarde ! Je viens d’ouvrir mon cadeau de Noël !!!  
 
 
 
 
 
 
 
 
ADRIANA, continue de danser la zamba dans la cuisine 
Tu vois bien que Tata Adriana est très occupée, Pequeno.  
 
 
 
 
 
 
 
 
 
PEQUENO (un ballon dans une main), tire la robe d’Adriana 
Regarde, regarde ! Comment trouves-tu mon maillot de football ?  
 
ADRIANA, continue de danser la zamba dans la cuisine 
Tu vois bien que Tata Adriana est très occupée, Pequeno.  
 
 
 
 
 
 
PEQUENO (un ballon dans une main), tire la robe d’Adriana 
Tu ne joues jamais avec moi.  
 
 
 
 
 
 
 
 
ADRIANA, continue de danser la zamba dans la cuisine 
Tu vois bien que je prépare le repas de mon anniversaire.  
 
 
 
 
 
 
 
PEQUENO (un ballon dans une main), tire la robe d’Adriana 
Tu viens jouer au ballon avec moi, Tata Adriana ?  
 
ADRIANA, continue de danser la zamba dans la cuisine 
Je n’ai pas le temps, Pequeno. Je prépare le repas d’anniversaire. 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
PEQUENO, tire la robe d’Adriana 
Alors comme ça, tu prépares le repas d’anniversaire en dansant la « Zamba ».  
 
 
 
 
 
 
 
 
ADRIANA, continue de danser la zamba dans la cuisine 
Dans quelques heures, je vais recevoir la visite de Monsieur Sylvestre qui arrive tout spécialement du midi de la France pour célébrer mon anniversaire. Tu te rappelles du facteur, n’est-ce pas ? Celui-ci est en route pour Santiago del Estero… je vais lui apprendre à danser la Zamba.  
 
 
 
 
 
 
 
PEQUENO, tire la robe d’Adriana 
Et moi, tu ne m’apprends pas à danser la « zamba » ? 
 
ADRIANA, continue de danser la zamba dans la cuisine 
Tu es trop petit pour danser la « Zamba », Pequeno.  
 
 
 
 
 
 
 
 
 
PEQUENO, pleurniche 
Ce n’est du tout gentil de ta part ! Tu es méchante !  
 
ADRIANA 
Arrête d’hurler aussi fort, Pequeno,… grand-mère va penser que je t’ai martyrisé.  
 
 
 
 
 
 
PEQUENO, hurle 
Tata Adriana ne veut pas danser la Zamba avec moi !!!  
 
ADRIANA, le prend par la main et l’entraîne dans la chambre 
Il est grand temps que tu retournes chez ta mère, petit. De jour en jour, tu deviens insupportable. (Elle appelle sa Maman) Maman ! Maman ! Tu veux bien t’occuper du bébé pendant que je prépare le repas d’anniversaire. Monsieur Sylvestre ne va pas tarder à apparaître… ce bébé me fatigue !  
 
 
 
 
 
La Segnorita Adriana quitte la cuisine en traînant le bébé (Pequeno) derrière elle… 
 
 
FIN DE LA SCENE 1 
 
 
 
 
 
 
 
ACTE 1 / SCENE 2 
 
Peu après, un chevalet sur lequel repose une grande toile bleue couleur azur apparaît dans la cuisine d’Adriana… 
 
Ema et Veronica Double Belleplume (qui portent un masque blanc en forme de papillon) sortent de la toile, suivies de 5 garçons (Rocio, Emilio de la banda, Fernando, Juan Matias, Angel) 
 
EMA DOUBLE BELLEPLUME 
Nous sommes arrivés à bon port, les amis !  
 
VERONICA DOUBLE BELLEPLUME 
Dis donc, ça sent bon le rôti et le poulet par ici !  
 
ROCIO, un coffre sous le bras  
Je crois bien qu’on a atterri dans une cuisine. 
 
JUAN MATIAS 
Ça tombe bien, je meurs de fin.  
 
ANGEL, se dirige vers le four 
Il y a des « empanadas » qui cuisent au four. Qu’est-ce qu’on fait, les gars ?  
 
EMILIO DE LA BANDA 
Nous ne sommes pas dans la cuisine de l’école de la Banda. 
 
FERNANDO 
L’expédition à Roumanywood m’a donné faim.  
 
EMILIO DE LA BANDA 
Je vous signale que nous n’avons pas le droit d’entrer chez les gens comme ça. Il faut repartir, Ema et Veronica. Vous vous êtes trompée de lieu, les filles.  
 
EMA DOUBLE BELLEPLUME 
Emilio de la banda vient de me dire qu’on n’est pas dans cuisine de l’école, Ema. Tu entends ce que je te dis, ma soeur ? 
 
VERONICA DOUBLE BELLEPLUME 
Je ne suis pas bouché des oreilles, Ema. J’ai entendu ! Enfin, l’important, c’est que les garçons soient à Santiago del Estero.  
 
EMA DOUBLE BELLEPLUME 
Autrement dit, vous rentrerez à pied chez vous, les garçons.  
ROCIO, un coffre sous le bras  
Je préfère rentrer chez moi avec le chevalet magique.  
 
FERNANDO 
Ema et Veronica ne sont pas à ta disposition, Rocio. 
 
JUAN MATIAS 
N’oublie pas, Fernando, que Santiago del Estero est une grande métropole de plus de 2 millions et demi d’habitants et que sa superficie et de quarante-deux km2. Alors, selon l’endroit où Ema et Veronica nous ont déposé, nous ne sommes peut-être pas forcément tout près de chez nous.  
 
ANGEL, placé près du four 
Je suis d’accord avec Juan Matias. Vous ne voulez pas qu’on mange un morceau de poulet avant de partir.  
 
EMILIO DE LA BANDA 
Nous ne sommes pas chez nous, Angel. Ce n’est pas sérieux. 
 
EMA DOUBLE BELLEPLUME 
Faites ce que vous voulez, les garçons. Vero et moi, on doit retourner impérativement à Roumanywood.  
 
VERONICA DOUBLE BELLEPLUME, s’approche du chevalet sur laquelle repose la grande toile bleue 
Bonne chance, les amis ! Désolé, on a école demain à Tandarei !  
 
EMA DOUBLE BELLEPLUME 
« La reverere », tout le monde ! Je compte sur toi, Rocio, pour prendre soin du trésor de Roumanyood.  
Ema et Verorica disparaissent dans la toile bleue… 
 
ROCIO, le coffre sous le bras 
Ne partez pas encore, les filles ! Un instant… vous ne m’avez toujours pas dit à qui je devais remettre le trésor… à qui dois-je le remettre au juste ?  
 
EMA ET CERONICA DOUBLE BELLEPLUME 
« Les réponses vous apparaîtront en chemin ! »  
 
Le chevalet sur lequel repose la grande toile bleu azur disparaît du lieu comme par l’effet d’une baguette magique… 
 
FIN DE LA SCENE 2 
 
 
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ACTE 1 / SCENE 3 
 
ROCIO, le coffre sous le bras 
Madre mia ! Ema et Vero Double Belleplume se sont envolées ! Qu’est-ce qu’on va faire ? On rentre comment chez nous ?  
 
LA SEGNORITA ADRIANA, rentre dans la cuisine à ce moment-là  
Je peux savoir ce que mes élèves font dans ma cuisine. 
 
JUAN MATIAS 
J’ai cru apercevoir notre professeur de français, les amis ?! 
 
FERNANDO 
La Segnorita Adriana porte une jolie robe sur elle. 
 
LA SEGNORITA ADRIANA 
L’école est terminée, les enfants. Je m’excuse, mais je ne donne pas de cours de français à domicile pendant les grandes vacances d’été.  
 
ANGEL 
C’est pour moi que vous vous êtes fait belle, Mademoiselle Adriana ? 
 
LA SEGNORITA ADRIANA 
Je faites mon anniversaire aujourd’hui. C’est pourquoi, j’ai revêtu le costume traditionnel afin de graver l’évènement à tout jamais.  
 
ANGEL 
Vous m’en voyez très touché, Segnorita.  
 
LA SEGNORITA ADRIANA, montre la sortie avec le doigt 
Sortez de ma cuisine, je vous prie. Mon ami de France ne va pas tarder à arriver.  
 
 
FERNANDO 
Monsieur Sylvestre se fait désirer.  
 
LA SEGNORITA ADRIANA 
Comment sais-tu qu’il s’agit de lui, Fernando ?  
 
FERNANDO 
A longueur de journée, lorsque nous sommes en cours de français, Madame le professeur ne cesse de parler de son grand ami le. Alors, à force, on finit par retenir son prénom. 
 
JUAN MATIAS 
« La vie est belle, ma petite dame ? »  
 
ANGEL 
On ne l’a toujours pas vu de nos propres yeux. C’est curieux, quand même !? 
 
LA SEGNORITA ADRIANA 
Tôt ou tard, vous ferez sa connaissance. Aujourd’hui, il vient à Santiago pour me rendre visite à moi seulement. J’aimerais que vous ne soyez plus chez moi tout à l’heure… nous avons prévu un dîner en tête à tête. 
 
ANGEL  
Je vous signale que ça fait 15 jours que Monsieur Sylvestre devrait être en Argentine, Mademoiselle.  
 
JUAN MATIAS, éclate de rire 
En se télé portant, il a dû se tromper de destination.  
 
ANGEL, éclate de rire 
Ou bien, il s’est perdu au fin fond de la galaxie dans un trou noir.  
 
LA SEGNORITA ADRIANA 
Cela ne m’amuse pas du tout ! Sortez d’ici, les garçons, avant que je me fâche vraiment !  
 
ROCIO, lui tend le coffre 
Tenez, Mademoiselle Adriana, ce coffre est pour vous. C’est de la part des Compagnons Balladins de la banda… Bonne anniversaire !  
 
TOUS LES GARCONS 
Bonne anniversaire, Mademoiselle Adriana !  
 
Puis tous les garçons quittent les lieux rapidement…  
 
LA SEGNORITA ADRIANA 
Ce coffre est très joli !!! Que contient-il ? (Elle ouvre le coffre) Ouah! Quelle merveille !  
 
 
 
 
 
 
 
UN PAPILLON (arc-en-ciel), sort du coffre rapidement et se pose sur l’épaule 
D’Adriana, lisant un poème à haute voix 
« Nous y sommes,  
Nous y vivons  
Sur cette planète,  
La Terre.  
Chaque instant  
Nous incite  
Chaque seconde  
Nous invite  
A créer la beauté,  
A détruire le mal  
Pour vivre en légèreté  
Comme pour danser au bal. »  
Poème N°260 « Chaque instant » de Soimaru Oana, la XI-ème A du Lycée Théorique Paul Georgescu de Tandarei, professeur Nitu Aurelia. (23.02.2010)  
 
Le papillon s’envole ensuite répandant de la poudre magique dans la cuisine…  
 
UN DEUXIEME PAPILLON, sort du coffre rapidement en lisant un poème à haute voix 
« La vie est un don merveilleux  
Qu’elle nous offre sans cesse,  
Le Bon Dieu.  
Honore tout instant !  
Apprends à être content !  
 
Rends-toi compte que tu as un devoir à accomplir !  
C’est de changer n’importe quoi en joie,  
C’est de répandre de la bonté autour de toi  
Et, quand tu es à même de pouvoir aider n’importe qui.  
 
Ta puissance est illimitée.  
Tu peux l’orienter à chaque moment  
Vers l’utile ou la légèreté.  
Il ne tient qu’à toi de suivre le bon chemin ! »  
(Poème N°258. « Une bonne vie » de Constantin Alina, VII-e B, Collège Ştefan Velovan,Craiova – Professeur : Maria Miflor - 22.02.10) 
 
 
Le papillon s’envole ensuite répandant de la poudre magique dans la cuisine…  
 
UN TROISIEME PAPILLON, sort du coffre rapidement en lisant un poème à haute voix 
« Tu trouves l'endroit  
Où tu veux arriver  
Mais pas toujours.  
Tu reçois ce que tu veux  
Et parfois  
Tu as tout subitement  
Parce que ta patience est récompensée  
Mais pas toujours.  
La vie est courte.  
S'il existe une montagne  
Que tu dois passer  
Tu réussis  
Mais pas toujours.  
Parfois tu ne goûtes pas le vin  
Parce que tu n'es pas le plus fort  
A résister et à refuser  
Mais tu es fort  
Et n'oublie pas : Il n'y a aucune gloire à vaincre le plus faible !  
(Poème N°253. Pas toujours » de Bianca Hozan, VIII-ème,Ecole No. 10, Baia Mare,Roumanie,prof.coordinateur Ramona Astalas  
RAMONA ASTALAS - 21.02.2010)  
 
Le papillon s’envole ensuite répandant de la poudre magique dans la cuisine…  
 
UN QUATRIEME PAPILLON, sort du coffre rapidement en lisant un poème à haute voix 
« La vie signifie sentir,  
La vie signifie aimer,  
La vie signifie voir et entendre.  
 
Alors qu’est-ce que c’est la vie ?  
La vie est un cadeau sacré,  
Elle est un cadeau de pouvoir sentir la brise du vent,  
Elle est un cadeau de pouvoir entendre un oiseau chantant,  
Et elle est aussi un cadeau de pouvoir regarder le ciel et dire :  
« Je suis vivant ! »  
(Poème N°248. « La vie est belle » de Ioan Daniel Bolboaca, VIII-ieme - Professeur : Liliana Derevici - (19.02.10)  
 
Le papillon s’envole ensuite répandant de la poudre magique dans la cuisine…  
 
 
 
 
 
DIAZ LE PIRATE (1 mètre de hauteur), rentre dans la cuisine, une épée à la main 
Ce coffre m’appartient, Segnorita ! Rends le moi !  
 
LA SEGNORITA ADRIANA, sursaute 
Vous n’avez rien à faire chez moi. Sortez !  
 
DIAZ LE PIRATE (1 mètre de hauteur), la menace avec son épée  
Rends-moi mon trésor ou bien je te pique avec mon épée !  
 
LA SEGNORITA ADRIANA, prend la fuite 
Sauve qui peut ! Au secours ! Au secours ! Un vilain garçon est entré dans ma cuisine et me menace avec une épée ! Au secours ! Au secours ! 
 
DIAZ LE PIRATE (1 mètre de hauteur), éclate de rire 
« Tu n’es pas au bout de tes surprises, Tata Adriana ! (Il éclate de rire) A la charge !!!!!!  
 
Puis le vilain petit pirate la pourchasse… 
 
Un nuage de fumée envahit la cuisine…  
 
 
 
FIN DE LA SCENE 3 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
ACTE 1 / SCENE 4 
 
 
Le nuage se dissipe… 3 mois plus tard…  
 
L’action se déroule de nos jours au pied de « l’algarrobo », un arbre majestueux planté dans la cour de l’école de La banda.  
 
La colombe surgit dans la cour avec Daniela « S » Belleplume placée sur son dos, un panier sous le bras, suivi de Sylvestre qui est à la traîne et d’un groupe d’élèves de l’école de la banda composé des élèves suivants : (Santiago, Florencia « E » Belleplume, Mariza.Z Belleplume (un ordinateur portable à la main), Luciana, Florencia « C » Belleplume, Franco, Florencia « A » Belleplume, Coria Belleplume, Valentin, Rocio, Enzo, Mariana) 
 
 
Mariza.Z Belleplume (un ordinateur portable à la main) 
Monsieur Sylvestre arrive ensuite, un peu à la traîne…  
 
LA COLOMBE, avec Daniela « S » Belleplume placée sur son dos 
Je ne sais pas ce qui s’est passé, Dorina ?! Pequeno a disparu comme par l’effet d’une baguette magique… sa mère va s’inquiéter. 
 
DANIELA « S » BELLEPLUME, sur le dos de la colombe, le panier sous le bras 
Et pourtant, je tenais le bébé dans mes bras. Je ne l’ai pas quitté des yeux un seul instant… jusqu’à ce qu’il se volatilise dans l’air. 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
LA COLOMBE, avec Daniela « S » Belleplume placée sur son dos, le panier sous le bras 
Monsieur Sylvestre est très inquiet. 
 
SYLVESTRE, un peu à la traîne, arrive au pied de l’arbre 
Mais il y a de quoi, joli colombe ! Le gosse est parti avec mon « Micro-Téléportateur-Véhiculaire. » On n’est pas sortis d’affaire. J’espère qu’il n’a pas atterri à l’autre bout de la galaxie. 
 
ROCIO 
Monsieur Sylvestre ? C’est bien vous ? Je m’appelle Rocio. Je suis ravi de vous voir à l’école de la banda. C’est la Segnorita Adriana qui sera contente de vous retrouver lorsqu’elle reprendra son cours de français. Elle nous parle de vous du matin au soir. (Il lui tape sur l’école) « La vie est belle, mon petit Monsieur ? » 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
SYLVESTRE 
Ça pourrait aller mieux, Rocio… mais hélas, Tata Adriana a quitté Santiago à tout jamais sans laisser d’adresse. Et comme si ça ne suffisait pas, tout à k’heure, c’est « Pequeno » s’est éclipsé. Et sans le bébé, je ne pourrai plus retrouver votre professeur de français. Le môme s’est téléporté à l’autre bout de la galaxie. 
ROCIO, lui frappe sur l’épaule en éclatant de rire 
Vous êtes un grand comique, Monsieur le facteur. Je suis toutes vos aventures au coté de Roberto depuis quelques années… vous êtes vraiment indispensable à l’histoire. Sans vous, on s’ennuierait beaucoup. Vous me faites bien rire. 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
SYLVESTRE 
Que va-t-on devenir ? Que va-t-on devenir ? Moi-même, sans ma pyramide magique, je ne suis pas sûr de retourner dans le midi de la France... je n’ai pas d’argent en poche. 
 
ROCIO, lui frappe sur l’épaule en éclatant de rire 
Ne vous ne faites pas, mon petit père… toute l’école se collectera pour vous faire partir en France. Eh bien, si on m’avait dit que j’allais vous rencontrer un jour en chair et en os dans la cour de mon école en compagnie de la colombe…  
 
SYLVESTRE 
Qu’est-ce que je vais devenir ?  
 
 
LA COLOMBE 
Pour le moment, tu vas te tenir sagement au pied de l’arbre, Facteur, le temps que je récolte mes poèmes.  
 
SYLVESTRE 
Et si jamais le bébé ne revient plus ? Comment va-t-on faire pour rentrer chez nous, ma colombe, je te le demande. 
 
LA COLOMBE 
Tu grimperas sur mon dos.  
 
 
DANIELA « S » BELLEPLUME, pose les pieds à terre, le panier sous le bras 
On récolte les poèmes, maintenant, jolie colombe ?  
 
ROCIO 
C’est quoi cette histoire de poèmes. Le concours d’automne est terminé, ma belle. 
 
DANIELA « S » BELLEPLUME, les pieds à terre, le panier sous le bras 
Le concours d’hiver vient de s’achever. On récupère les poèmes des élèves en ce moment. Je peux récupérer les vôtres à présent ? 
 
 
 
ROCIO 
Tous les élèves de la banda étaient en vacances. Chez nous,… ce n’est pas comme chez vous. Pendant que c’est l’hiver chez vous à Roumanywood, chez nous c’est l’été. C’est le monde à l’envers. 
 
LA COLOMBE 
Zut alors ! Je fais quoi maintenant ? Je me suis déplacée ici pour rien.  
 
DANIELA « S » BELLEPLUME, les pieds à terre, le panier sous le bras 
Nous voilà dans de beaux draps, jolie colombe ! On va rentrer chez nous bredouille.  
 
SYLVESTRE 
Vous restez ou vous partez ? 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
LA COLOMBE 
Restons optimiste. On va attendre encore un peu. « Mon petit doigt me dit qu’un miracle va bientôt se produire » Patience ! On finira bien par en récolter. Ce n’est pas les enfants qui manquent sur terre.  
 
SYLVESTRE 
Et si on partait dans le sud de l’Argentine ? « Quelque chose me dit que la Segnorita Adriana s’y trouve ».  
 
DANIELA « S » BELLEPLUME, les pieds à terre, le panier sous le bras 
Ce n’est pas notre destination. Et puis, il est préférable que nous restions ici… on ne sait jamais ?... Pequeno pourrait bien revenir avec le micro téléportateur Véhiculaire…  
 
 
SYLVESTRE 
J’espère qu’il reviendra.  
 
 
LA COLOMBE, fait apparaître un micro de dessous ses ailes 
Evrika !!! J’ai une idée ! Je vais interviewer les élèves au pied de l’arbre au sujet de leur Noël en attendant la suite de l’épisode. « Faute de grives, on se contente du merle » Qu’en dites-vous, les amis ? « Souriez, les enfants, vous êtes filmés ! »  
 
 
 
 
 
 
 
ROCIO, qui s’adresse à tous les élèves  
Vous en tendez, les amis, la colombe va nous interviewer au pied de « l’algarrobo ». Cela tombe bien, ma jolie colombe… cette année, on fête le centième anniversaire de la naissance de l’arbre.  
 
 
LA COLOMBE, tend son micro à Santiago 
Tu as passé un joyeux Noël, Santiago ? Qu’as-tu fait pendant les vacances de Noêl ? 
 
 
SANTIAGO, au pied de l’algarrobo, parle dans le micro 
« Arrivé le 8 décembre, on s’est rendu compte que les fêtes de fin d’année arrivaient à grand et c´est à cette période-là qu’on on a décoré l´arbre de Noël. Pour les fêtes, on a mange « L’asado ». J’étais très joyeux lorsque la nouvelle année est arrivée. A minuit, tout le ciel était allumé par les feux d´artifice. A ce moment-là, j’ai salué ma famille, mes amis et mes voisins. »  
(Santiago Perez, 8º 4º, ëcole Normal de La Banda, Santiago del Estero, Argentine –Professeur : Adriana Lizondo – Santiago del Estero – 6 février 2010) 
 
FLORENCIA « E » BELLEPLUME, au pied de l’algarrobo, parle dans le micro « J’ai passé mon Noël avec mes amis et ma famille ! Ce jour-là, toutes les familles se sont réunies dans leur maison pour partager des repas délicieux. Dans ma famille, par exemple, on a mangé « asado », de la salade, des sandwichs, puis à minuit on a regarde les feux d’artifices dans le ciel et on a fait des voeux. Mes vacances ont été très longues et chaleureuses. Ce fut l’occasion de se réunir en famille. J’en ai profité pour aller me baigner à la piscine. Je suis également allée chez ma grand-mère et chez mes tantes, c´était super ! Je suis allée également au parc, au cinéma et au carnaval ! » 
(Florencia Espeche , 8º 4º, ëcole Normal de La Banda, Santiago del Estero, Argentine –Professeur : Adriana Lizondo – Santiago del Estero – 6 février 2010) 
 
SANTIAGO, au pied de l’algarrobo, parle dans le micro, entourée de ses compagnons 
Et pour toi, Mariza,… comment se sont passées tes vacances de Noël ? 
 
LA COLOMBE, tend le micro à Mariza.Z 
Tu as un message à laisser à Roberto, Mariza.Z Belleplume ? 
 
 
MARIZA.Z, au pied de l’algarrobo, parle dans le micro, entourée de ses compagnons 
« Cher Roberto, ça va ? Il faut que je te raconte que ma ville « LA BANDA » est un centre administratif et commercial qui a de nombreux services. Elle a une superficie approximative de quarante-deux km2 située dans le centre ouest du territoire de la province de Santiago del Estero. La population concentrée à cet endroit selon le recensement est de deux millions quatre vingt dix et cinq mille cent soixante-dix et huit habitants composée par quarante cinq mille huit cents quarante neuf hommes et quarante neuf mille trois cent vingt neuf femmes. Dans notre actualité, notre pays l’ARGENTINE compte une grande gamme d’attractions extrêmement intéressantes, il y a tout type de climat et superficies. Bon... j’attends de tes nouvelles avec impatience. Salutations a tous, MARIZA.Z. Et voilà qui est envoyé !  
(Lettre de Mariza Zelaya pour Roberto , 8º 4º, ëcole Normal de La Banda, Santiago del Estero, Argentine –Professeur : Adriana Lizondo – Santiago del Estero – 6 février 2010) 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
LA COLOMBE, tend le micro à Mariza.Z 
A ton tour, Luciana Belleplume !  
 
 
LUCIANA BELLEPLUME, au pied de l’algarrobo, parle dans le micro, entourée de ses compagnons 
« Personnellement, je me souviens que Noël fut la naissance de notre Sauveur et Rédempteur Jésus Christ. Ce qui a rendu si spécial Noël que j’ai passé en famille, ce fut le décor et la musique d'ambiance. Le plus important, ce fut de penser au Sauveur qui a donné sa vie par amour pour chacun de nous et à travers son expiation, nous avons eu l'occasion de revenir à la présence de notre Père céleste en faisant notre part. Noël fut un moment très spécial pour chacun de nous. On s’est réunis en famille pour manger et se donner des cadeaux ? J’ai passé un moment merveilleux en famille. Les fêtes de fin d´année, je les ai également passées en famille, on a dîné ensemble. A minuit, on a fait du brindes. Après minuit et la réunion en famille, on s’est réuni entre amis pour faire la fête dans une maison et ensuite, on est allés en discothèque avec la famille, puis on est allés se balader au parc. Pendant la nouvelle année, nous avons nous sommes rendus dans la ville de Frias pour faire la fête dans la famille de ma mère. » ( Luciana Tevez , 8º 4º, ëcole Normal de La Banda, Santiago del Estero, Argentine –Professeur : Adriana Lizondo – Santiago del Estero – 6 février 2010) 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
LA COLOMBE, tend le micro à Florencia 
Je suis sûre que toi aussi, tu as quelque chose à dire à Roberto. J’espère qu’il t’entendra, Florencia belleplume ?! 
 
FLORENCIA « C » BELLEPLUME, au pied de l’algarrobo, parle dans le micro, entourée de ses compagnons 
« Pour la fête de Noël, nous avons partagé un repas en famille. Nous avons mangé ensemble et quand minuit a sonné, on s’est salués et on s’est offert des cadeaux, après quoi on est allés saluer tous nos voisins. Nous avons fait des brindes avec la famille, les amis et voisins. Je me suis bien amuser avec mes amis et ma famille !  
(Florencia Carrizo, 8º 4º, ëcole Normal de La Banda, Santiago del Estero, Argentine –Professeur : Adriana Lizondo – Santiago del Estero – 6 février 2010) 
 
LA COLOMBE, tend le micro à Franco 
Vas-y, Franco, parle-nous de Noêl !!! Youpi !!!  
 
 
FRANCO, au pied de l’algarrobo, parle dans le micro, entourée de ses compagnons 
« Pour le Noël, nous nous sommes réunis en famille, parce que la fête de Noël, c’est très importent pour la famille : on a dîné a 23h en attendant l’arrivée de la naissance de l´enfant Jésus. Sur l’arbre de Noël, il y a eu beaucoup de cadeaux pour toute la famille. A 24h, tout le monde a lancé des feux artifice. Pendant les vacances, je suis allée a la piscine et j’ai pratiqué du rugby et ensuite, je suis sorti avec mes amies en discothèque. » (Franco Lazarte, 8º 4º, ëcole Normal de La Banda, Santiago del Estero, Argentine –Professeur : Adriana Lizondo – Santiago del Estero – 6 février 2010) 
 
FLORENCIA « A » BELLEPLUME, au pied de l’algarrobo, parle dans le micro, entourée de ses compagnons 
« Salut ! Je suis Florencia et je vais te raconter que mon Noël à Santiago del Estero a qui est très joli. Les bons plats ne manquent jamais à la table familiale tels que : « Les empanadas », « Sandwichs », « rôti de viande et poulet » « dinde ». Dans ma famille, après minuit, on est allés saluer les voisins. Le 8 décembre, toute la famille a habillé l´ arbre de noël que nous avons démonté le huit janvier. Les vacances à Santiago del Estero étaient superbes ! A Santiago del Estero, je suis allée dans un lieu touristique très joli appelé « les Termas », un lieu spécial ! Tout le monde y vient en famille pour s'amuser ! J’ai passé mes vacances d´été à « Guayamba ». Au Revoir. (Florencia Argañaraz, 8º 4º, ëcole Normal de La Banda, Santiago del Estero, Argentine –Professeur : Adriana Lizondo – Santiago del Estero – 6 février 2010) 
 
LA COLOMBE, tend le micro à Coria 
Hip ! Hip ! Hip ! Pour Mademoiselle Coria !  
 
 
 
 
 
 
 
 
CORIA BELLEPLUME, au pied de l’algarrobo, parle dans le micro, entourée de ses compagnons 
« Les Fêtes de Noël à Santiago et mes vacances de fin d´année se sont passées également en famille et avec des amis. J’ai mangé des repas typiques comme « empanadas », « asado », salades. etc. Quand le minuit est arrivé, les feux d´artifices ont commencé. Les Fêtes se sont achevées dans la joie parce que les vacances commençaient dans mon pays. J’ai voyagé ensuite avec ma famille à Buenos Aires où l’on a rendu visite à mes tantes bien-aimées. Là-bas, je suis allée visitée des parcs et me suis rendue au cinéma, etc. Et quand février est arrivé, j’ai pensé à l´école… et maintenant, les vacances sont finis... » 
(Coria Dámaris, 8º 4º, ëcole Normal de La Banda, Santiago del Estero, Argentine –Professeur : Adriana Lizondo – Santiago del Estero – 6 février 2010) 
 
 
LA COLOMBE, tend le micro à Coria 
A toi, Valentin !  
 
 
 
 
 
 
VALENTIN, au pied de l’algarrobo, parle dans le micro, entouré de ses compagnons 
« Santiago del Estero, mère des villes, est une province avec des traditions plus que les autres provinces dans l´Argentine, cela est dû à la concentration d'artistes et de légendes, la ville la plus attractive à travers de toute la région du Nord-Ouest… à Noël, la communauté religieuse en tant que peuple du monde de Santiagueño attendait avec impatience la renaissance de Jésus. Ainsi s'est achevé l'année et ainsi commença le début d'une autre. Le jour d’avant et le jour d’après contribuait à célébrer la Renaissance de Jésus avec toute la famille. Tout le monde a levé son verre en réclamant le bien pour tous les hommes et femmes pour l'année à venir. Après les Fêtes, les vacances sont arrivées pour chaque famille qui avait fait des efforts et des sacrifices tout au long de l'année. Pendant les vacances, les gens se rendent à l'extérieur de la province pour aller à la rencontre des beaux paysages de notre joli pays ou pour visiter des parents qui sont dans provinces éloignées. Le repos nous permet de rendre visite à nos parents, une façon de nous délester de tout le poids d'une année de labeur. Ainsi, nous trouvons la force pour démarrer un nouveau cycle avec de nouvelles activités telles que :  
-Une nouvelle année à l'école, le travail et autres activités quotidiennes. 
Pour l’instant, c'est tout ce que je peux dire sur mes vacances à Santiago del Estero... » (Valentin Gómez, 9º 4º - Normal Dr. José B. Gorostiaga. ëcole Normal de La Banda, Santiago del Estero, Argentine –Professeur : Adriana Lizondo – Santiago del Estero – 6 février 2010) 
 
LA COLOMBE, tend le micro à Rocio 
E viva Argentina !!!  
 
 
 
 
 
 
 
 
ROCIO, au pied de l’algarrobo, parle dans le micro, entouré de ses compagnons 
« Les Fêtes de Noël, je les ai passées en famille également. Ce fut l’occasion de partager de bons repas typiques comme l´Asado. Ce jour-là, nous avons partagé le dîner à minuit. On a mangé du pain de Noël en famille et on a bu du Copetín. Après quoi, mes amis sont venus me saluer. Puis, nous somems allés tous ensemble chez un ami pour y danser jusqu'à l´aube. » 
(Rocio Bondi, Normal de La Banda, Santiago del Estero, Argentine. 9º 4º - ëcole Normal de La Banda, Santiago del Estero, Argentine –Professeur : Adriana Lizondo – Santiago del Estero – 6 février 2010) 
 
LA COLOMBE, tend le micro à Enzo 
Enzo !  
 
 
 
 
 
 
 
 
ENZO, au pied de l’algarrobo, parle dans le micro, entouré de ses compagnons 
« Pour les fêtes de Noël, je suis resté avec ma famille, j’ai passé une partie du temps avec mon beau-père et l’autre partie avec ma mère. Pour Noël, nous nous sommes rencontrés avec des amis après le dîner. Quand minuit a sonné, bombes et cotillons étaient au rendez-vous. J’ai passé une partie de la nouvelle année avec ma mère et l’autre partie avec mon père. Et pendant les vacances, j’ai dépensé mon argent pour les choses que j´aime. Je me suis amusé avec mes amis tous les jours jusqu'à la rentrée des classes. Ce sont des choses que j’ai aimé faire pendant les fêtes et les vacances. 
(Enzo Silva - 9º 4º, école Normal de La Banda, Santiago del Estero, Argentine –Professeur : Adriana Lizondo – Santiago del Estero – 6 février 2010) 
 
LA COLOMBE, tend le micro à Mariana 
Va-s'y, Mariana !  
 
 
 
 
 
 
MARIANA BELLEPLUME, au pied de l’algarrobo, parle dans le micro, entourée de ses compagnons 
« Le 7 ou 8 décembre, on a assemblé l'arbre de Noël plein de lumières, de couleurs e de guirlandes avec de nombreux ornements. Le 24 décembre, j’ai célébré Noël avec un dîner familial. Sur la table se trouvait une grande variété d’aliments traditionnels comme les « empanadas », rôti, poulet cuit au four, pizza, chèvre, porc, etc ! Sous le coup de minuit, il y a eu dans le ciel des feux d'artifice et toute la famille s’est saluée chaleureusement. Le lendemain, les enfants ont reçu des cadeaux de Noël. Après les fêtes, on a passé de superbes vacances comme toute l’année à la Banda. Tous les amis se sont réunis pour s’amuser ensemble dans le parc Aguirre ou dans la rivière Dauce. » 
(Mariana Acosta - 9º 4º, école Normal de La Banda, Santiago del Estero, Argentine –Professeur : Adriana Lizondo – Santiago del Estero – 6 février 2010) 
Butterfly Girl (Papilllon violet), surgit des airs en laçant de la poudre magique sur les élèves qui se transforment en papillon de toutes les couleurs… 
 
Les papillons s’envolent au dessus de l’arbre… 
 
Soudain la nuit tombe… 
 
Butterfly Girl (Papillon violet), jette de la poudre sur l’arbre qui s’illumine de toutes les couleurs avec des guirlandes… 
 
 
 
FIN DE LA SCENE 4  
 
 
 
 
 
 
 
ACTE 1 / SCENE 5 
 
 
MONSIEUR SYLVESTRE 
Ça par exemple ! Ne me dites pas que c’est vous, Butterfly Girl ?  
 
BUTTERFLY GIRL (Papillon violet), lui tend la main pour recevoir un baisemain  
C’est bien moi, Monsieur Sylvestre !  
 
MONSIEUR SYLVESTRE, lui fait le baisemain 
La vie est belle, ma petite dame ? Voilà bien longtemps qu’on ne vous voyait plus dans l’aventure.  
 
BUTTERFLY GIRL (Papillon violet) 
J’étais en vacances, ces temps-ci… ; jusqu’à ce qu’un petit bébé viennent distraire ma vie.  
 
LA COLOMBE, se pose sur l’épaule de Butterfly Girl 
Hello, Butterfly Girl ! Peut-on savoir ce qui t’amène en Argentine ?  
 
BUTTERFLY GIRL (Papillon violet), avec la colombe sur son épaule 
Comme je le disais à Monsieur Sylvestre, un petit bébé du nom de « Pequeno » est venu déranger mes vacances… 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
MONSIEUR SYLVESTRE 
Vous avez vu « Pequeno » ? Comment va-t-il ? 
 
BUTTERFLY GIRL (Papillon violet), avec la colombe sur son épaule 
Il est très agité, ces temps-ci.  
 
MONSIEUR SYLVESTRE 
Il a toujours la petite pyramide avec lui ? 
 
BUTTERFLY GIRL (Papillon violet), avec la colombe sur son épaule 
« Pequeno » est joyeux comme tout depuis qu’il a trouvé le moyen d’aller rendre visite aux éléphants d’Afrique et aux baleines en lespace d’une poussière de secondes… et même qu’il va bientôt faire son grand retour parmi nous à Santiago del Estero avec « devinez qui ? »… un certain Roberto que « Pequeno » a déranger pendant son sommeil… 
 
MONSIEUR SYLVESTRE 
Ouf ! Je suis sauvé ! Je suis heureux d’apprendre cette bonne nouvelle. Vous m’assurez que « Pequeno » sera là d’une seconde à l’autre, Butterflu Girl ?  
 
 
BUTTERFLY GIRL (Papillon violet), avec la colombe sur son épaule 
Roberto et lui sont en route. Tout va bien se passer, facteur. 
 
LA COLOMBE, qui repose sur l’épaule de Butterfly Girl 
Tu ne sais pas si des élèves ont écris des poèmes pour moi, ma fille ?  
 
DANIELA « S » BELLEPLUME, le panier à la main 
La jolie colombe s’inquiète de ne rien voir venir.  
 
 
 
 
 
 
 
BUTTERFLY GIRL (Papillon violet), avec la colombe sur son épaule, sort 5 poèmes de dessous son aile de papillon 
Justement, j’ai une petite surprise pour vous, Mesdemoiselles. Cinq demoiselles Belleplumes ont déposé leur poème sur une petite étoile en espérant que Mademoiselle la Colombe vienne les récupérer dans son panier. Je les ai interceptés tout à l’heure en me téléportant jusqu’à vous… une chance que je me soies trompée de route dans l’espace... sans quoi je n’aurai jamais pu mettre la main sur ces poèmes. En effet, ma trajectoire a été déviée par le vent de l’espace qui m’a fait atterrir sur l’étoile de la Pléiade. L’important, c’est que je soies saine et sauve.  
 
 
 
 
 
 
 
LA COLOMBE, saute de joie tout en battant des ailes  
Youpi ! Youpi ! Je suis contente ! Youpi !  
 
BUTTERFLY GIRL (Papillon violet), avec la colombe sur son épaule, lance les 5 poèmes en l’air qui se transforment en petits papillons arc-en-ciel qui s’envole dans le ciel étoilé 
Nous sommes sur la bonne voie, mes amis !!!  
 
LE PREMIER PAPILLON (Arc-en-ciel), tourne autour de l’arbre centenaire tout illuminé en récitant son poème 
« Les couleurs  
La vie est parfois  
Un blanc pur,  
Une rose sensible,  
Un vert jeune,  
Et un marron clair.  
Cette vie est comme un songe.  
Elle est pleine de couleurs,  
De sentiments  
Et de transformations.  
La vie est Un perce-neige délicat,  
Un soleil brillant,  
Une belle dame  
Et une mosaïque de couleurs.  
La vie signifie  
Un nouveau chemin avec espoir,  
Un soleil qui nous caresse avec joie  
Un enfant qui dort sur une feuille  
Et une couverture blanche qui nous enveloppe avec charme.  
Le joyeux printemps  
L'été avec bonheur  
L'automne avec des feuilles  
Et l'hiver avec des flocons.  
Dans ma vie, Parfois il fait du soleil  
Une autre fois il pleut,  
Après il neige  
OH! Quelle vie... »  
(Poèmes N°237. « Les couleurs »  
Lazar Andreea,VIII-eme, Ecole no. 10, Baia Mare, Roumanie, prof. coordinateur Ramona Daniela Astalas (13.02.2010)  
 
Le premier papillon se pose sur une branche de l’arbre ensuite… 
 
LE DEUXIEME PAPILLON (Arc-en-ciel), tourne autour de l’arbre centenaire tout illuminé en récitant son poème 
« La vie ?  
C’est tout.  
C’est la douce et passagère brise du changement.  
C’est la lumière diaphane qui brille  
Dans les yeux d’un enfant innocent.  
C’est le conte de fées qui raconte  
Dans le cœur de chaque être humain.  
C’est le parfum d’antan.  
C’est l’arc-en-ciel qui éclaire  
La voûte de notre âme.  
C’est le mystère qui nous offre la rémission  
Quand nous regrettons le péché.  
La vie ?  
C’est la foi.  
C’est l’amour.  
La vie c’est tout ! »  
(Poème N°235. « La vie » de Marinescu Alice, VII-A, Collège Ştefan Velovan,Craiova Roumanie – Professeur : Maria Miflor - 12.01.10) 
 
Le deuxième papillon se pose sur une branche ensuite… 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
LE TROISIEME PAPILLON (Arc-en-ciel), tourne autour de l’arbre centenaire tout illuminé en récitant son poème 
« A peine le début se met à commencer 
Que tout le monde s’écrase, chemin faisant, 
Dans toute la salle voulant s’emparer 
Eux, des humains tout de même différents. 
 
Quel vacarme on a là 
Dans la salle pleine d’enfants ! 
Tous attendent impatiemment 
Une vie pleine de joies. 
(Simina Mogoşanu ,V-e B, Collège Ştefan Velovan,Craiova, Roumanie) 
 
Abia începe începutul  
Şi toţi se-nvălmăşesc în drum 
Ca să cuprindă -ntreaga sală 
Cu oameni diferiţi,oricum. 
 
Şi este gălăgie mare  
În sala plină de copii! 
Cu toţii aşteaptă cu nerăbdare 
O viaţă plină de bucurii. 
(Poème N°234. « La joie de vivre » de Simina Mogoşanu ,V-e B, Collège Ştefan Velovan,Craiova, Roumanie – Professeur : Maria Miflor) 10.02.10) 
 
Le troisième papillon se pose sur une branche ensuite… 
 
LE QUATRIEME PAPILLON (Arc-en-ciel), tourne autour de l’arbre centenaire tout illuminé en récitant son poème 
« Je vois la vie comme une fleur.  
Elle surgit d’une petite graine  
Et s’élance vers le ciel – c’est l’enfance  
Puis la fleur prépare son bouton – c’est l’adolescence  
Un jour la fleur s’ouvre vers le monde – c’est la jeunesse  
La fleur crée son fruit – voila sa maturité  
Puis l’automne vient – la vieillesse –  
Et la fleur perd sa beauté  
Ce n’est pas dommage, car son fruit  
Donnera d’autres fleurs  
L’année prochaine ! »  
(Poème N°228. « La vie » de George Bratu ; VIII-ieme (Professeur : Liliana Derevici - 5.01.10)  
 
Le quatrième papillon se pose sur une branche ensuite… 
 
LE CINQUIEME PAPILLON (Arc-en-ciel), tourne autour de l’arbre centenaire tout illuminé en récitant son poème 
« Il était une fois un petit cocon, anxieux,  
Qui attend le miracle de la vie  
Et qui prépare ses bagages, curieux,  
Pour voler au-dessus des nuages, vers l’infini.  
 
A présent, il se sent libre, brillant de bonheur,  
Sa vie est un festival avec des gens masqués  
Et dont nous voyons seulement les yeux  
Remplis de lumière comme ses ailes pourpres.  
 
Voila ! C’est une nouvelle créature,  
Sa vie a pris une autre tournure.  
Il a été séparé du cocon sur la terre,  
Et envahit le monde avec ses belles couleurs.  
 
Ce cocon est au cœur de nous tous,  
C’est le signe de l'enfance.  
Découvrez-le, il n'est pas dangereux !  
(Poème N°218. « Du cocoon au Papillon » de  
Roxana Ilea, IX-ieme - Professeur : Liliana Derevici - 5.01.10)  
 
Le cinquième papillon se pose sur une branche ensuite… 
 
ROBERTO (une barbe à papa à la main), apparaît sur une branche de l’arbre comme par l’effet d’une baguette magique, saluant tout le monde avec son chapeau noir à la manière d’un mousquetaire 
« Un pour et tous pour un ! » Bonjour, tout le monde !  
 
Roberto dépose le chapeau sur sa tête et déguste sa barbe à papa… 
 
LA COLOMBE, s’envole jusqu’à lui et s’agrippe à son cou pour l’embrasser 
Roberto est arrivé ! Youpi !  
 
ROBERTO, sur une branche de l’arbre avec la colombe agrippée à son cou, une barbe à papa à la main qu’il tient au bout d’un bâtonnet 
Comment vas-tu, ma jolie colombe adorée ?  
 
 
 
LA COLOMBE, agrippée au cou de Roberto 
J’irai beaucoup mieux lorsque mon panier se remplira. Je suppose que tu m’as rapporté des poèmes. 
 
ROBERTO, sur une branche de l’arbre avec la colombe agrippée à son cou, une barbe à papa à la main qu’il tient au bout d’un bâtonnet 
Je vois que tu ne perds pas le nord, ma coquine. 
 
SYLVESTRE, s’exclame  
Ça par exemple ! Ne me dites pas que c’est lui ? Ne me dites pas que c’est, Roberto ? Mais que faites-vous en haut de l’arbre, mon sauveur ?  
 
ROBERTO, avec la colombe agrippée à son cou 
Je crois bien que j’ai mal calculé mon atterrissage. J’arrive !  
 
 
FIN DE LA SCENE 5 
 
 
 
 
 
 
 
ACTE 1 / SCENE 6 
 
Roberto descend de l’arbre avec la colombe agrippée à son cou 
 
LA COLOMBE, agrippée au cou de Roberto 
Tu veux bien me donner des poèmes, mon coco ? 
 
SYLVESTRE 
Le bébé n’est pas avec vous, Roberto ? 
 
ROBERTO, descend de l’arbre avec la colombe agrippée à son cou, la barbe à papa dans une main qu’il déguste 
Je crois bien que « Pequeno » est retourné sagement chez sa mère. Figurez-vous que le môme, alors pas plus haut que trois pommes, est venu me tirer des draps du lit ce matin tandis que je me trouvais à bord de la locomotive « Rainbow Train » sensée me transporter en plein cœur de la Jamaïque. Ce gosse est courageux, vous ne trouvez pas ? En l’espace d’une poussière de secondes, nous nous sommes téléportés de ma cabine jusqu’ici. Heureusement que le bébé est passé par là. Grace à lui je vais pouvoir mener enfin mes investigations. Toujours est-il que je suis simplement de passage, mes amis. Ma compagne, qui n’est d’ailleurs pas avec moi, et Votre serviteur bien aimé, sommes sensés fêter un événement important cette année avec le sourire aux lèvres.  
 
SYLVESTRE, lui plonge dans les bras 
Vous êtes venu, Roberto, vous êtes venu !!! Voyez-vous, Roberto, ce qui compte le plus pour moi, c’est que vous soyez venu comme la prophétie l’annonçait. (Il réfléchit un instant)  
 
ROBERTO 
Prophétie, prophétie… vous employez des grands mots, Sylvestre. Vous devez certainement me confondre avec quelqu’un d’autre ?! 
 
SYLVESTRE, le sert dans ses bras 
Je suis tellement content de vous revoir. Vous êtes ma bouée de sauvetage. Butterfly Girl avait annoncé votre arrivée comme le génie de la lanterne magique qui s’en vient éclairer le pauvre facteur qui ne demandait qu’à apprendre à danser la « Zamba »…  
 
LA COLOMBE, agrippée au cou de Roberto, repousse Sylvestre 
Ça suffit, facteur ! Pousse-toi de là ! Tu vois bien que Roberto est sur le point de me donner des poèmes. 
 
SYLVESTRE, à genoux devant Roberto 
Ce qui veut dire que vous avez le « micro téléporteur véhiculaire » en votre possession, Roberto… et que vous allez gentiment me le rendre avant que je pique une crise de nerf. Je voudrais m’en aller « illico presto » dans le sud de l’Argentine, m’entendez-vous. Je suis à la recherche d’une amie qui s’est enfuie l’autre jour de sa cuisine sans laisser d’adresse à quiconque... je vous en supplie, rendez-le moi !!!  
 
ROBERTO, déguste sa barbe à papa avec la colombe agrippée à son cou 
Cela tombe bien, Sylvestre. Je recherche la même personne que vous. (Il s’approche de Butterfly Girl qui ne disait rien jusque-là) Je vois que Butterfly Girl est également au rendez-vous.  
 
BUTTERFLY GIRL (Papillon violet)  
Je n’allais tout de même pas vous laisser enquêter seul sur la disparition de la Segnorita Adriana.  
 
ROBERTO, avec la colombe agrippée à son cou, sa barbe à papa à la main 
Bien que j’ignore toujours votre véritable identité, Butterfly girl,… s’il y a bien une chose que je sais reconnaître chez vous, c’est votre « flair »… vous vous trouvez toujours là quand il faut.  
 
 
BUTTERFLY GIRL (Papillon violet)  
Vous êtes bien le seul sur terre qui n’a toujours pas deviné qui j’étais, Roberto.  
 
LA COLOMBE, agrippée au cou de Roberto 
Tu me donnes les poèmes, oui ou non, mon coco ? 
 
SYLVESTRE, se relève 
Trèves de plaisanterie. Donnez-moi mon « micro télé portateur » immédiatement, Roberto, ou bien je pique une crise de nerf.  
 
ROBERTO, avec la colombe agrippée à son cou, sa barbe à papa à la main 
Je n’ai pas la « pyramide » avec moi, Sylvestre, désolé… 
 
MONSIEUR SYLVESTRE 
Comment cela, vous ne l’avez pas ? Qui d’autre ? 
 
ROBERTO, avec la colombe agrippée à son cou, sa barbe à papa à la main 
Il semblerait bien que « Pequeno » l’ait emportée avec lui !?  
 
MONSIEUR SYLVESTRE 
Ce bébé m’énerve. Je ne le supporte plus.  
 
LA COLOMBE, agrippée au cou de Roberto 
Tu veux bien me donner mes poèmes, à présent ?  
 
BUTTERFLY GIRL 
Vous oubliez votre enquête, Roberto. Il serait temps de se mettre en route, ne croyez-vous pas ? La Segnorita vous attend.  
 
MONSIEUR SYLVESTRE 
C’est quoi cette histoire d’enquête au sujet de la Segnorita Adriana ? Que lui voulez-vous ?  
 
ROBERTO, avec la colombe agrippée à son cou, sa barbe à papa à la main 
Nous lui voulons du bien.  
 
MONSIEUR SYLVESTRE 
Que savez-vous au juste sur elle ? Où est-elle ? 
 
LA COLOMBE, agrippée au cou de Roberto 
Mes poèmes, Roberto !!!  
 
ROBERTO, déguste sa barbe à papa avec la colombe agrippée à son cou qui agite ses ailes blanches 
Il se trouve que Tata Adriana est pourchassée dans le sud de l’Argentine par un vilain garçon qui veut lui arracher des mains un précieux tréso... or j’ignore où elle se trouve dans le sud !? Et c’est bien là le problème. Mon enquête piétine. 
 
MONSIEUR SYLVESTRE, s’agrippe au pantalon de Roberto qui déguste gentiment sa barbe à papa avec la colombe agrippé à son cou 
Dieu du ciel ! C’est donc pour cette raison qu’elle m’a abandonné. Je suis le plus malheureux des hommes.  
 
LA COLOMBE, agrippée au cou de Roberto, agite ses ailes blanches 
Dépêche-toi de me donner ces poèmes, Roberto !!!  
 
ROBERTO, déguste sa barbe à papa avec la colombe agrippée à son cou qui agite ses ailes blanches 
Je n’ai pas de poèmes, ma chérie.  
 
LA COLOMBE, agrippée au cou de Roberto, agite ses ailes blanches 
Tu n’as pas de poèmes. Comment se fait-il ?  
 
MONSIEUR SYLVESTRE, s’agrippé au pantalon de Roberto qui déguste gentiment sa barbe à papa avec la colombe qui s’agite dans ses bras  
Je suis le plus malheureux des hommes.  
 
UNE VOIX, dans l’arbre 
TOC ! TOC ! TOC !  
 
BUTTERFLY GIRL 
Silence ! Quelqu’un a frappé !  
 
UNE VOIX, dans l’arbre 
TOC ! TOC ! TOC ! C’est moi !  
 
MONSIEUR SYLVESTRE, s’agrippé au pantalon de Roberto qui déguste gentiment sa barbe à papa avec la colombe qui s’agite dans ses bras  
C’est elle, j’en suis sûr ! Tata Adriana est de retour !  
 
Soudain, une porte apparaît dans le tronc de l’arbre… 
 
La porte s’ouvre… 
 
 
BUTTERFLY ROSE, ouvre la porte sa baguette magique à la main 
Salue la compagnie !!! Comment allez-vous ? 
 
MONSIEUR SYLVESTRE, aperçoit Butterfly Girl 
Ça par exemple ! Mais ce n’est pas Tata Adriana ! 
 
BUTTERFLY ROSE, ouvre la porte sa baguette magique à la main 
Eh bien non, je ne suis pas Tata Adriana, Monsieur Stlvestre. Vous n’êtes pas ravi de me revoir ? Aujourd’hui, je n’aurai pas droit au baisemain 
 
MONSIEUR SYLVESTRE, aperçoit Butterfly Girl 
Si, si,… mais j’aurai bien aimé que la Segnorita vous accompagne.  
 
 
 
 
 
 
 
 
 
BUTTERFLY ROSE (Papillon rose), ouvre la porte sa baguette magique à la main 
Que cela vous rassure, facteur, nous ne sommes plus très loin du but.  
 
LA COLOMBE, plonge dans les bras de Butterfléy rose  
J’espère que tu as pensé à moi, ma fille ? 
 
BUTTERFLY ROSE (Papillon rose), remue sa baguette magique en direction de la porte qui placée sur le tronc de l’arbre 
« Tout ce que nous voulons nous est donné en abondance ! »  
 
La porte placée dans le tronc de l’arbre s’ouvre… 
 
C’est alors que 5 papillons sortent du tronc de l’arbre (la porte)… 
 
Tour à tour, les papillons déclament un poème en répandant des bulles de cœur dans la cour 
 
LE PAPILLON (Vert jaune rouge), répand des bulles de cœur dans la cour en récitant son poème 
« Au-dessus de la guerre  
Et de la misère  
Prédomine la vie  
Et malgré la souffrance  
Et le désespoir  
Prédomine la vie  
Et alors…  
Je vois la vie  
Dans chaque matin  
Et dans chaque coucher de soleil  
Je vois la vie  
Dans tous les yeux des enfants  
Et dans tous les arbres du printemps  
 
Je vois la vie  
Dans le sourire de ma mère  
Et dans les préoccupations de mon père  
 
Je vois la vie  
Dans la main étendue de mon amie  
Dans l’amitié de mon collègue  
Et dans la beauté de ma jeunesse  
Je vois la vie ! »  
(Poème N°207. « Je vois la vie ! » de Claudia Pascalau, XI-ieme A - Professeur : Liliana Derevici - 5.01.10)  
 
Le papillon (Vert jaune rouge) prend la porte (le tronc de l’arbre)… 
 
 
LE PAPILLON (bleu jaune rouge), répand des bulles de cœur dans la cour en récitant son poème 
« Donne-moi une rose rouge  
Et caresse ma bouche  
Avec une étoile dorée.  
Porte-moi sur un chemin  
Ou la poussière des étoiles  
A dessiné mon destin  
Comme une longue balade  
Sur une plaine fantastique...  
Et embrasse-moi tendrement,  
Puis garde-moi entre tes bras  
Pour toute la vie !  
Ma vie est une pomme rouge !  
Goûte-la ! »  
Poème N°183. « Donne-moi une rose rouge » de Iuliana Sopon Grup scolar agricol Biled/Timis/Roumanie Prof. Corina Fenichiu (15.01.2010)  
 
Le papillon (bleu jaune rouge) prend la porte (le tronc de l’arbre)… 
 
 
De la neige tombe du ciel…  
 
 
LE PAPILLON (Vert blanc rouge), répand des bulles de cœur dans la cour en récitant son poème 
« La neige tombe  
Comme le rêve d'une jolie colombe,  
Comme sa plume qui flotte doucement  
Et qui caresse le nez d'un enfant!  
Vie ! Bonheur ! Joie ! Amour !  
Aimons ce qui est beau chaque jour,  
Aimons l'hiver et le Papa Noël,  
Aimons les étoiles qui tombent du ciel !  
Rions devant les trésors de l'hiver  
Aimons les flocons de neige éphémères,  
Et pointons le nez en direction de la lune qui brille,  
Un hymne de bonheur pour la vie ! »  
(POEMES N°182. « Bonjour hiver ! » de Draia Daniela, Grup scolar agricol Biled/Timis/Roumanie Prof. Corina Fenichiu - 15.01.2010)  
 
Le papillon (bleu blanc rouge) prend la porte (le tronc de l’arbre)… 
 
La neige cesse de tomber…  
 
Le jour se lève… 
 
Le soleil brille dans le ciel… 
 
LE PAPILLON (Vert jaune rouge), répand des bulles de cœur dans la cour en récitant son poème 
Le soleil, toujours!  
Qui aime la mer?  
La coquillage éphémère!  
Qui aime les étoiles?  
La lune d'opale!  
Qui aime les ruisseaux?  
Bien sûr, les oiseaux!  
Qui aime donc la vie?  
La Terre bleue et infinie! »  
Poème N°181. « Qui aime le jour ? » de Draia Daniela, Grup scolar agricol Biled/Timis/ Roumanie Prof. Corina Fenichiu - 15.01.2010)  
 
Le papillon (Vert jaune rouge) prend la porte (le tronc de l’arbre)… 
 
 
LE PAPILLON (bleu indigo blanc bleu indigo), répand des bulles de cœur dans la cour en récitant son poème 
« La fleur de la vie c’est l’enfant  
Qui salue l’aurore du matin.  
 
Son sourire d’enfant délicat  
Couvre les monts et les mers,  
En cachant en secret les combats  
D’un monde pressé, éphémère.  
 
Son sourire et ses grands yeux  
Couvrent dans l’ombre les problèmes du monde,  
En essayant de le rendre heureux  
Parmi les gouttes du temps inclément.  
 
Ses yeux purs et ses cheveux au vent  
Couvrent la nuit et le froid,  
En nous montrant la bonne voie  
De longs chemins sans fin. »  
(Poème N°180. « L’enfant » de Ailenei Denisa- Cosmina, la XII-ème A du Lycée Théorique Paul Georgescu, Tandarei, Roumanie. Prof. Giovana Dinca - 12.01.10)  
 
Le papillon (bleu indigo blanc bleu indigo) prend la porte (le tronc de l’arbre)… 
 
Tous les papillons plongent ensuite dans le panier en osier que tient Daniela « S » Belleplume sous son bras… 
 
BUTTERFLY ROSE, prend la main de Sylvestre et l’entraîne vers la porte (le tronc de l’arbre)  
Suivez-moi, mon ami !!! 
 
MONSIEUR SYLVESTRE 
Où m’emmenez-vous, Butterfly Rose ? 
 
BUTTERFLY ROSE, prend la main de Sylvestre et l’entraîne vers la porte (le tronc de l’arbre)  
Nous partons sur les traces de Tata Adriana !  
 
ROBERTO, prend la main de Butterfly girl 
En avant la musique !  
 
 
 
LA COLOMBE, prend la même direction en faisant signe à Daniela « S » Belleplume 
Par ici, ma fille ! « Mon petit doigt me dit que nous allons avoir du travail sur la planche dans les heures à venir ! Allez ! Allez ! Plus vite que ça… nous allons être en retar. 
 
DANIELA « S » BELLEPLUME, court derrière la colombe, le panier sous le bras… 
Youpi !!! Youpi !!!  
 
Tous les personnages disparaissent dans les racines de l’arbre…  
 
La porte placée dans le tronc de l’arbre laisse dégager une fumée rose qui envahit les lieux… 
 
 
FIN DE LA SCENE 6 
 
 
 
 
 
 
ACTE 1 / SCENE 7 
 
Le nuage de fumée rose se dissipe…  
 
Pendant ce temps-là dans le sud de l’Argentine…  
 
L’action se déroule à bord de la Salamandre, magnifique goélette qui flotte dans un lac entouré de glacier…  
 
Le temps est glacial et rigoureux… le lac est calme…  
 
Au loin, une mouette vole dans le ciel…  
 
Des Pingouins sont amassés sur de petits îlots…  
 
 
 
 
 
 
 
LA SEGNORITA ADRIANA (un coffre dans sa main), surgit sur le pont de la Salamandre, vêtue d’un blouson polaire, accompagnée par Miss Charleen 
Nous serons dans la péninsule de Valdès dans une heure, Miss Charleen. Cet endroit accueille un nombre impressionnant d’animaux marins. Ses deux golfes reçoivent chaque année des baleines qui viennent mettre au monde leur petit qu’elles élèvent. D’ici peu, nous pourrons peut-être les voir à l’œil nu, du moins je l’espère.  
 
MISS CHARLEEN 
Je suis venue tout spécialement d’Angleterre pour voir une maman baleine et son petit.  
 
LA SEGNORITA ADRIANA (un coffre dans sa main), sur le pont de la Salamandre, vêtue d’un blouson polaire, accompagnée par Miss Charleen 
Le jet d’eau de leur souffle et leur queue plongeant dans les profondeurs de la mer est un spectacle ravissant. 
 
 
 
 
 
MISS CHARLEEN, sur le pont de la goélette 
Incroyable ! Regardez cette magnifique colonie de Pingouins, Segnorita.  
 
LA SEGNORITA ADRIANA (un coffre dans sa main), sur le pont de la Salamandre, vêtue d’un blouson polaire 
Punto Tombo est un endroit spécial, n’est-ce pas.  
 
MISS CHARLEEN, sur le pont de la goélette 
En effet, le spectacle que nous offre cet endroit est fantastique. Regardez-moi ça, Segnorita, tous ces Pingouins qui se dressent à perte de vue. Ils sont tellement mignons quand ils marchent en se dandinant. Nous avons bien fait de quitter Ushuaia pour partir en excursion à bord de la Salamandre… cette ballade est merveilleuse.  
 
LA SEGNORITA ADRIANA (un coffre dans sa main), tourne la tête dans tous les sens 
Oui, oui… oui, oui, oui…  
 
MISS CHARLEEN, sur le pont de la goélette 
Que se passe-t-il, Segnorita Adriana ? Je ne vous sens plus dans votre assiette tout d’un coup. 
 
LA SEGNORITA ADRIANA (un coffre dans sa main), tourne la tête dans tous les sens 
Je vais bien, je vais bien… ne vous inquiétez pas. 
 
La Salamandre continue d’avancer sur les flots… 
 
la mouette vole au dessus du pont en poussant des cris stridents… 
 
 
 
 
 
 
 
 
MISS CHARLEEN 
Je sens bien que quelque chose ne va pas. Vous savez que vous pouvez tout dire à une camarade de chambrée. 
 
LA SEGNORITA (un coffre dans sa main) 
Ce n’est rien, Miss Charleen… sans doute le mal de mer… oui, c’est ça, le mal de mer.  
 
 
 
 
 
 
 
 
 
MISS CHARLEEN 
Oui, oui, c’est sans doute cela,… j’ai remarqué que vous ne vous séparez jamais de votre coffre depuis le début de notre séjour à Ushuaia.  
 
LA SEGNORITA ADRIANA (un coffre dans sa main) 
J’aime bien me promener avec… il y a seulement des bijoux de pacotille à l’intérieur… c’est sans intérêt. 
 
MISS CHARLEEN 
Il vaudrait mieux ne pas trop mettre ce coffre à la vue de tout le monde. On ne sait jamais !?... vous savez, de nos jours, des individus peu scrupuleux volent pour beaucoup moins que ça.  
 
LA SEGNORITA ADRIANA (un coffre dans sa main) 
J’aime bien sérer mes bijoux contre moi. Je ne peux pas m’en séparer. C’est plus fort que moi, comprenez-vous… 
 
MISS CHARLEEN 
Mais justement, j’ai bien peur que ce coffre soit la cause de toutes vos angoisses. Vous feriez mieux de le planquer quelque part… dans un endroit sûr. 
 
LA SEGNORITA ADRIANA (un coffre dans sa main) 
C’est justement ce que j’envisageais de faire.  
 
MISS CHARLEEN 
Je vous le conseille.  
 
La mouette vole au dessus du pont en poussant des cris stridents… tandis que la Salamandre s’approche du glacier « Perito Moreno » d’une blancheur bleutée qui craque et gronde comme le tonnerre… 
 
LA SEGNORITA ADRIANA (un coffre dans sa main) 
Regardez ! Regardez, Miss Charleen, nous approchons du glacier Perito Moreno.  
 
MISS CHARLEEN 
Oh, quel magnifique spectacle que le glacier Perito Moreno ! 
 
LA SEGNORITA ADRIANA 
Cette langue de glace fait 15 kilomètres de long et 60 mètres de haut d’après ce que les indiens disent.  
 
Des morceaux de glace se détachent du glacier et tombent en fracas dans le lac… 
 
FIN DE LA SCENE 7 
 
 
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ACTE 1 / SCENE 8 
 
 
MISS CHARLEEN 
Oh lala ! Vous voyez ce que je vois : des morceaux de glace se détachent du haut des 60 mètres !  
 
LA SEGNORITA ADRIANA, tourne la tête dans tous les sens, inquiète 
Oui, oui… 
 
MISS CHARLEEN 
Et maintenant, les petits icebergs partent à la dérive… c’est vraiment captivant, vous ne trouvez pas ?...  
 
LA SEGNORITA ADRIANA, tourne la tête dans tous les sens, inquiète 
Oui, oui…  
 
MISS CHARLEEN 
Quelque chose ne va pas ?... votre mal de mer vous reprend ? (Elle s’en va) Je reviens, je vais aller chercher du thé dans ma cabine.  
 
LA MOUETTE, vole à la hauteur d’Adriana 
Aurais-tu quelque chose à manger, Segnorita Adriana ? 
 
LA SEGNORITA ADRIANA 
Tu me connais, Madame la mouette ?  
 
LA MOUETTE, qui vole à la hauteur d’Adriana 
Je te connais comme ma poche.  
 
LA SEGNORITA ADRIANA, sort une galette de sa poche qu’elle lui tend  
Tiens, Madame la mouette, je t’ai rapporté de Santiago cette galette de Noël. 
 
LA MOUETTE, s’empare de la galette avec son bec 
J’adore les galettes de Santiago ! Merci d’avoir pensé à ton amie la mouette, Segnorita.  
 
LA SEGNORITA ADRIANA, sort une galette de sa poche qu’elle lui tend  
Tu sais d’où je viens ? 
 
LA MOUETTE 
Je t’attendais pour te délivrer de ton fardeau. 
 
LA SEGNORITA ADRIANA, serrant son coffre contre elle 
De quel fardeau parles-tu ? Tu racontes n’importe quoi !  
 
LA MOUETTE 
N’aie pas peur, ma fille, je ne te veux aucun mal. Je veux juste t’aider à retrouver le sourire. Personne ne te l’enlèvera ce sourire, tu peux compter sur moi. Tes chaleureux bisous que tu adresses à la terre entière remplissent de joie l’âme des hommes et des femmes chaque jour. Tu ne dois pas fuir, tu dois rester auprès des tiens qui t’aiment. Nulle part ailleurs tu ne trouveras le bonheur que peut te procurer « Pequeno » !!!  
 
LA SEGNORITA ADRIANA, serre son coffre contre elle 
Je t’en supplie, Madame la mouette, ne me parle pas de « Pequeno » aujourd’hui… pour une fois qu’il ne me colle pas aux jambes.  
 
LA MOUETTE 
Tu es sa tata pour toute la vie, ne l’oublie pas. Et si jamais tu l’abandonnes, le petit sera malheureux. Tes gros bisous vont terriblement lui manquer.  
 
LA SEGNORITA ADRIANA, serre son coffre contre elle 
Je l’aime cet enfant !  
 
LA MOUETTE 
Prouve-le lui ! Donne-lui un signe d’encouragement !  
 
LA SEGNORITA ADRIANA, serre son coffre contre elle 
C’est ce que je fais tous les jours.  
 
LA MOUETTE 
Tu n’en fais pas assez à ses yeux.  
 
LA SEGNORITA ADRIANA, serre son coffre contre elle 
C’est ce qu’il raconte à tout le monde en Argentine ?  
 
LA MOUETTE 
Protége le trésor de Roumanywood, Adriana, le pirate est monté à bord de la goélette !  
 
LA SEGNORITA ADRIANA, inquiète, serre son coffre contre elle 
Qui ? Que ? Quoi ? Que dis-tu ? Où est-il ? 
 
 
 
LA MOUETTE 
Je lui ai fait peur tout à l’heure… et il s’est enfui aussitôt dans la souche à bagage. Mais attention, il va revenir avec son épée qu’il compte bien te planter dans ton cœur. Tes admirateurs dans le monde tiennent plus que tout à ton bonheur. 
 
LA SEGNORITA ADRIANA, inquiète, serre son coffre contre elle 
Qu’est-ce que je vais faire ? Je ne peux pas m’enfuir…. je ne peux pas plonger dans l’eau glacée. Peux-tu m’aider, Madame la mouette ? (Elle lui tend le coffre à jouet) Pourrais-tu cacher ce coffre quelque part. Ainsi, le vilain garçon me laissera tranquille. C’est la seule solution que j’ai trouvée. Qu’en dis-tu ? 
 
LA MOUETTE 
A une seule condition... que tu ouvres le coffre maintenant afin que j’y jette un coup d’œil.  
 
LA SEGNORITA ADRIANA, serre son coffre contre elle 
Le moment est mal approprié. Tu ne crois pas ?  
 
LA MOUETTE 
Tu dois laisser des traces de ton passage sur la terre de feu. 
 
LA SEGNORITA ADRIANA, inquiète, serre son coffre contre elle 
Pourquoi faire ? 
 
LA MOUETTE 
Tes amis de longues dates souhaiteraient te venir en aide. Ils sont actuellement en route pour le sud de l’Argentine.  
 
 
 
 
DIAZ LE PIRATE, une épée à la main, surgit sur le pont 
Donne-moi ce coffre immédiatement, Segnorita ou bien je te pique le cœur avec la pointe de mon épée !  
 
Adriana sursaute…  
 
le pirate se tient à sa hauteur, la menaçant avec son épée… 
 
LA MOUETTE 
Le pirate est de retour ! Ouvre le coffre, Tata Adriana, le trésor est en danger ! Dépêche-toi !  
 
La Segnorita Adriana ouvre le coffre qui laisse échapper 3 papillons multicolores 
 
 
LE PREMIER PAPILLON (multicolore), sort du coffre en récitant un poème  
« La vie vue par les yeux d’un enfant  
La vie c’est une fleur pleine de couleur.  
C’est le sourire du soleil  
Reflété dans la rosée de ses pétales  
Et son parfum prodigieux  
A l’aube de chaque jour joyeux.  
C’est un papillon qui veut s’envoler  
Comme un avion  
Les ailes ouvertes vers l’horizon,  
Et le coeur sincère apportant un sourire  
Sur les lèvres des jours amers. »  
(Poème N°179. « La vie vue par les yeux d’un enfant » de Enciu Andreea-Sorina, la VI-ème du Lycée Théorique Paul Georgescu, Tandarei, Roumanie. Prof. Giovana Dinca (12.01.10)  
 
LE DEUXIEME PAPILLON (multicolore), sort du coffre en récitant un poème  
« La vie est belle,  
C'est merveilleux, c'est fantastique !  
Avec les couleurs et l'arc-en-ciel,  
La chaude pluie et la neige,  
Avec des sourires et des larmes,  
Des joies et des tristesses.  
La vie n'est pas noire,  
Mais elle n'est pas rose.  
La vie est parfaite ! »  
Poème N°177. « La vie » de Angela Coman (13ans)-VIII-e classe-prof.Baicu Elisabeta-Roumanie-College National Constantin Cantacuzino-Targoviste - 11.01.10)  
 
LE TROISIEME PAPILLON (multicolore), sort du coffre en récitant un poème  
« Père Noël, père Noël,  
Descends vite du ciel !  
Je t’attends très inquiète  
Dans une robe bleue, coquette !  
J’ai pour toi une poésie  
Et un gros bisou aussi ! »  
(Poème N°171. « Père Noël » de Căienar Diana - Ve classe Grup scolar agricol Biled Biled/ Timis / Roumanie Prof. Corina Fenichiu -7.01.2010)  
 
Les 3 papillons multicolores s’envolent ensuite en direction du gros glacier…  
 
 
La Segnorita tend le coffre à la mouette qui s’en empare avec son bec et qui s’enfuit à son tour en direction du gros glacier…  
 
LA MOUETTE 
« Longue vie à la colombe ! » 
 
LA SEGNORITA ADRIANA 
« Que les étoiles éclairent ton chemin, Madame la mouette !!! »  
 
DIAZ LE PIRATE, plonge dans la mer 
Mon trésor ! Mon trésor ! Mon trésor !  
 
Un nuage de fumée rose envahit le pont de la Salamandre…  
 
FIN DE LA SCENE 8 
 
 
 
 
 
ACTE 1 / SCENE 9 
 
Le nuage de fumée rose se dissipe peu à peu… 
 
L’action se déroule dans la galerie des étoiles située dans les profondeurs du glacier « Perito Moreno » (Une langue de glace qui avance lentement dans le « lac Argentino » en Patagonie (Antarctique - Argentine) 
 
 
 
 
 
 
 
Des statues de glace qui représentent des animaux marins sont exposées le long de la galerie de glace d’une blancheur bleutée  
 
Un mur de glace bloque la galerie au travers duquel on aperçoit les faisceaux lumineux d’un soleil rayonnant…  
 
Roberto surgit dans la galerie, une lanterne à la main, suivi de Sylvestre (une « barbe à papa » dans une main), de la colombe, de Butterfly Rose avec sa baguette magique à la main, Butterfly Girl, d’une nuée de papillons de toutes les couleurs et de Daniela « S » Belleplume avec le panier sous le bras 
 
 
 
 
 
 
 
ROBERTO, avance dans la galerie avec la lanterne à la main 
Je vous l’ai déjà dit, Sylvestre, c’est « Pequeno » qui a interrompu mon voyage en Jamaïque.  
 
SYLVESTRE, une « barbe à papa » dans une main 
Vous êtes certain qu’il s’agissait de lui, Roberto ?  
 
BUTTERFLY GIRL (Papillon violet)  
C’était bien lui. Je confirme. Roberto était gentiment endormi dans sur son lit rose quand le petit est apparu…  
 
 
 
 
 
 
SYLVESTRE 
Comment pouvez-vous le savoir alors que vous n’y étiez pas, Butterfly Girl ? 
 
ROBERTO, la lanterne à la main 
C’est son petit doigt qui le lui a dit sans doute.  
 
BUTTERFLY ROSE (Papillon rose) , sa baguette magique à la main 
Là, en face de nous… j’aperçois un mur.  
 
LA COLOMBE, s’approche du mur au travers duquel on aperçoit les faisceaux lumineux d’un soleil rayonnant 
On ne peut pas aller plus loin, mes amis, la galerie est bloquée. 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
DANIELA « S » BELLEPLUME, son panier sous le bras  
Tant mieux ! Comme ça, je vais pouvoir me reposer. (Elle s’assoit au pied de la statue de glace d’un dauphin) C’est endroit est vraiment cool… avec tous ces animaux marins. On se croirait dans un musée.  
 
 
 
 
 
 
 
LA COLOMBE, vole au dessus de Daniela en battant des ailes 
Ce n’est pas le moment de dormir, Daniela « S » Belleplume. Le voyage n’est pas terminé. Tu auras le temps de te reposer pendant les vacances de Pâques. 
 
SYLVESTRE 
Laissez donc la petite dame tranquille, Mademoiselle Colombe ! Ne voyez-vous pas qu’elle est fatiguée ? Cette petite a traversé toute l’Argentine à travers la galerie des étoiles pour se rendre en Patagonie. Vous imaginez bien qu’à son âge, ce sont les travaux forcés. 
 
LA COLOMBE, vole au dessus de Daniela en battant des ailes 
Cette jeune fille ne doit pas s’endormir sur ses lauriers, Monsieur Sylvestre, la collecte de poèmes n’est pas encore achevée… nous avons encore 2 mois devant nous. Au cours du printemps, nous aborderons la phase finale du concours « Poème Pour France ». Youpi ! La vie est belle !  
 
SYLVESTRE, s’adressant à la colombe 
Je trouve que vous avez suffisamment rassemblée de poèmes comme ça, ma jolie. Je vous trouve très boulimique. 
 
LA COLOMBE, se pose sur son épaule et lui tire l’oreille 
Boulimique toi-même, grincheux !  
 
 
 
 
 
 
SYLVESTRE, avec la colombe sur son épaule 
Que faites-vous ? Lâchez mon oreille !  
 
LA COLOMBE, sur son épaule, lui tire l’oreille 
J’ai remarqué que mon petit amour de facteur ne cesse de faire la grimace depuis notre départ à Santiago.  
 
SYLVESTRE, avec la colombe sur son épaule 
Mais non, mais non, je ne fais pas de grimace… allez, ça suffit ! Laissez-moi tranquille !  
 
LA COLOMBE, déploie ses ailes et le serre dans ses bras 
Tu finiras bien par la retrouver ta Segnorita ! (Elle fait un gros bisou à Sylvestre) Mou ah ! Mou ah ! Mou ah !  
 
SYLVESTRE, enveloppé par les ailes de la colombe 
Qu’est-ce que vous faites ?  
 
LA COLOMBE, fait un gros bisou à Sylvestre 
Avoue que tu es amoureux, mon coco. M'ouah ! M’ouah ! M’ouah !  
 
SYLVESTRE 
Mais non, mais non. 
 
LA COLOMBE, fait un gros bisou à Sylvestre 
Mais si, mais si. Mou ah ! Mou ah ! Mou ah !  
 
SYLVESTRE 
Mais non, mais non. 
 
LA COLOMBE, s’envole 
Il est amoureux !!! Il est amoureux !!! Il est amoureux !!!  
 
ROBERTO, frappe sur l’épaule de Sylvestre 
Notre vie ne s’arrête pas devant un mur de glace, Sylvestre. Nous devons coûte que coûte franchir cet obstacle. Restons optimiste ! 
 
 
LA COLOMBE, se saisit du panier et vole au dessus de Sylvestre 
De merveilleuses surprises nous attendent derrière ce mur, mon coco ! Il est amoureux !!! Il est amoureux !!! Il est amoureux !!!  
 
 
 
 
 
 
 
SYLVESTRE 
Je vous préviens, Roberto… si Mademoiselle continue de me provoquer, je lui tords le cou.  
 
ROBERTO 
Ça commence à se gâter entre vous. Ne perdons pas de temps, sortons d’ici. Avez-vous une solution pour nous sortir de là, Butterfly girl ?  
 
BUTTERFLY GIRL 
Ces temps-ci, je suis à cours d’idée, Roberto. Je fais confiance à Butterfly Rose pour nous tirer d’affaire.  
 
BUTTERFLY ROSE, remue sa baguette devant le mur 
Le tour est joué ! Mince alors ! Il ne se passe rien du tout... (Elle remue sa baguette) le mur ne craque pas. 
 
ROBERTO, toque sur le mur  
Toc ! Toc ! Ce mur doit faire environ 10 mètres de large.  
 
LA COLOMBE, le panier sous le bras, fonce droit sur le mur  
Très bien, je me lance la première ! Allons-y gaiement ! Youpi ! (Elle se casse le nez sur le mur)  
 
La colombe repose sur le sol, assommée… le panier repose à coté d’elle… 
 
 
FIN DE LA SCENE 9 
 
 
 
 
 
 
ACTE 1 / SCENE 10 
 
 
ROBERTO, ramasse la colombe dans ses bras 
Pauvre petite colombe ! Que va-t-on devenir sans toi ? 
 
LA COLOMBE, ouvre un œil 
Tu ne crois tout de même pas, mon coco, que je vais baisser les bras alors que nous sommes proche du but. C’est mal me connaître. (Elle ouvre une aile qui laisse échapper 2 papillons multicolores) « Laissons entrer le soleil !!! » (Elle prend Roberto dans ses ailes et lui fait un gros bisou) Mou ah ! Mou ah ! Mou ah ! 
 
 
LE PREMIER PAPILLON, sort de dessous les ailes de la colombe en récitant un poème tout en traversant le mur de glace  
« Si j’étais un oiseau bleu,  
Je volerais jusqu’au soleil  
Et je nettoierais mes ailes  
Avec les rayons du soleil.  
 
Si j’étais un poisson,  
Je me baignerais dans les eaux des montagnes  
Je sourirais aux sirènes  
Et je leur parlerais doucement.  
 
Si j’étais un petit chien,  
Je me promènerais dans le monde :  
Je verrais des villages, des champs, des pays…  
Seul le vent pourrait m’en empêcher.  
 
Mais je ne suis ni oiseau,  
Ni poisson, ni petit chien…  
Je suis un être humain avec un cœur riche  
Qui aime le monde, qui adore les gens  
Et la nature  
Qui fait des erreurs, qui souffre,  
Qui pleure et qui rie.  
 
Je suis un homme –  
Je suis  
Et je suis vivant. »  
(Poème N°166. « Si j’étais… » de Andra MARIN, XII-ieme C - Professeur : Liliana Derevici - 7.01.10)  
Le papillon traverse le mur de glace au travers duquel le soleil brille…  
 
 
LE DEUXIEME PAPILLON, sort à son tour de dessous les ailes de la colombe en récitant un poème tout en traversant le mur de glace  
« La vie est un conte  
De fées et de princes,  
De rois et de reines  
Et, parfois, trop de dragons.  
 
La vie commence à la Cour,  
Sous les yeux doux de la Reine et du Roi,  
S’il n’est pas parti à la guerre… économique.  
Déjà, les fées anticipent ton destin.  
 
La vie commence, en fait, avec le petit chemin  
Qui part de la porte du palais paternel  
Vers le monde inconnu qui t’attend.  
Derrière, la porte renferme le charme de l’enfance.  
 
La vie ? Trois ou sept épreuves passées  
Avec des érudits pour maîtres.  
Ensuite, tu découvres que tu peux couper tout seul  
Des têtes de dragons insolents et audacieux.  
 
Mais où va cette vie ?  
Les vieux te tracassent avec des leçons  
Sur le rôle de l’homme sur terre.  
Ils sont les seuls à savoir quelle est sa fin :  
 
La mort ou… le début d’une autre vie. »  
(Poème N°161. « La vie » de  
Gherman Beatrice, IX-ieme - Professeur : Liliana Derevici - 7.01.10)  
 
 
Le papillon traverse le mur de glace au travers duquel le soleil brille…  
 
Le mur de glace se brise ensuite… 
 
Un soleil brillant et souriant apparaît derrière le mur de glace brisée, ses faisceaux lumineux éclairant Anaga sur le dos de la licorne…  
 
 
ANAGA, placée sur le dos de la licorne  
Longue vie à la colombe ! En route, Compagnons Balladins ! L’aventure continue au bout de la galerie sous le regard lumineux du soleil !!! 
 
La licorne s’enfuit avec Anaga sur son dos, suivis de tous les Compagnons Balladins qui s’avance dans la galerie sous le regard lumineux du soleil… 
 
Sylvestre quitte les lieux avec sa « barbe à papa » à la main 
 
Un nuage de fumée rose envahit les lieux…  
 
 
FIN DE LA SCENE 10 
 
 
 
 
 
EPILOGUE 
 
Le nuage de fumée rose se dissipe… 
 
L’action se déroule sur la plage du glacier « Perito Moreno » (Une langue de glace qui avance lentement dans le « lac Argentino » en Patagonie (Antarctique - Argentine) d’ où l’on aperçoit l’entrée de la galerie de glace…  
 
Une colonie de pingouins se dorlote au soleil… 
 
La mouette vole dans les rayons du soleil en poussant des cris stridents…  
 
Quelques pingouins reposent sur la plage...  
 
 
 
 
 
 
 
ANAGA, sort de la galerie de glace sur le dos de la licorne, suivie de tous les papillons multicolores, de Roberto, son chapeau à la main, Miss Maryl, la colombe, Daniela « S » Belleplume, Butterfly Rose, Butterfly Girl, Sylvestre le facteur (la barbe à papa à la main) et la colombe 
Le soleil est à son phénix, les amis ! Nous sommes sur la bonne piste.  
 
Le groupe traverse la colonie de pingouins… 
 
DANIELA « S » BELLEPLUME 
Chouette ! Des pingouins ! Je vous laisse, mes compagnons, je vais m‘amuser avec eux !!! Youpi ! Youpi ! (S’adressant aux pingouins) Bonjour, mes amis ! Comment allez-vous ? 
 
Les pingouins adoptent rapidement Daniela « S » Belleplume qui s’amuse avec elle…  
 
ROBERTO 
Que cela fait du bien de voir le jour ! Où sommes-nous exactement, Anaga ?  
 
ANAGA, sur le dos de la licorne 
Toujours sur la glacier « Perito Moreno » qui avance lentement dans le « lac Argentino » en Patagonie avec une petite colonie de pingouins qui prennent le soleil sur la plage.  
 
LA COLOMBE, sort de galerie 
Youpi ! Youpi ! On est à la plage, les enfants !  
 
SYLVESTRE, sort de la galerie la barbe à papa à la main 
Que faisons-nous au milieu de tous ces pingouins ? 
 
LA COLOMBE, plonge un bout de son aile dans l'eau 
L'eau est à moins 10 degrés.  
 
DANIELA « S » BELLEPLUME, qui joue avec les pingouins 
Dommage qu'on ne puisse pas se baigner avec les pingouins !  
 
BUTTERFLY ROSE 
Je peux croquer dans votre « barbe à papa », Sylvestre ? Elle a l’air délicieuse !? C’est quel parfum ?  
 
SYLVESTRE, déguste sa barbe à papa 
Pas touche, ma belle ! Il faut d’abord demander la permission à Roberto. C’est la sienne.  
 
BUTTERFLY GIRL (Papillon violet)  
Une chance que vous soyez passée par là, Anaga. Sans vous, je ne sais pas comment nous aurions pu franchir l’obstacle précédent. 
 
ANAGA 
Il faut remercier Mademoiselle la colombe. Son obstination a fini par payer.  
 
SYLVESTRE, déguste sa barbe à papa 
Obstinée, je ne sais pas ?!... mais boulimique, j’en suis sûr !  
 
 
 
 
 
LA COLOMBE, se pose sur son épaule  
Tu veux bien répéter ce que tu viens de dire, mon coco ? (Elle lui arrache la barbe à papa des mains) Eh bien, j’écoute ! (Elle lui tend l’oreille) Je n’ai pas bien entendu.  
 
SYLVESTRE, s’adressant à la colombe 
Rends-moi ma barbe à papa ! 
 
LA COLOMBE, sur l’épaule de Sylvestre, la barbe à papa à la main 
Tout d’abord, ce n’est pas ta barbe à Papa, facteur. Ensuite, tu vas t’excuser…  
 
SYLVESTRE 
La colombe a pris ma barbe à papa, Roberto !  
 
ROBERTO 
Débrouillez-vous sans moi, Sylvestre, ce ne sont pas mes affaires ! 
 
BUTTERFLY GIRL 
Vous êtes pire que « Pequeno », Sylvestre. Ne commencez pas à pleurnicher, s’il vous plait.  
 
BUTTERFLY ROSE 
Je ne vous reconnais plus, Sylvestre !  
 
BUTTERFLY GIRL 
D’habitude, Monsieur Sylvestre est plus « cool ».  
 
SYLVESTRE 
Je ne suis pas du tout dans mon assiette en ce moment.  
 
ROBERTO 
Monsieur Sylvestre a du chagrin.  
 
SYLVESTRE, pleure 
Cette barbe à papa est ma seule consolation.  
 
LA COLOMBE, sur l’épaule de Sylvestre, déguste la barbe à papa 
Ta barbe à papa n’est pas comestible pour les oiseaux. Je déconseille formellement aux enfants de donner des sucreries aux animaux en général. Il en va de la santé de nos amis les bêtes qui peuplent la planète. Je rappelle aux enfants et aux adultes que nous ne sommes pas des bêtes de cirque !  
 
 
SYLVESTRE, lui arrache la barbe à papa des mains 
Dans ce cas, je récupère mon bien, jolie colombe ! 
 
LA COLOMBE, lui arrache la barbe à papa et s’envole 
Tu es puni de barbe à papa, coco ! Je regrette, mais tu ne t’es toujours pas excusé. (La colombe remet la barbe à papa à Butterfly Rose) Tenez, jolie poupée, c’est pour vous ! Vous la méritez « pour tout le bonheur que vous donnez aux enfants ! » Monsieur Sylvestre est aussi vilain que Diaz le pirate !  
 
SYLVESTRE, s’agenouille en hurle dans le ciel 
Ma barbe à papa ! Ma barbe à papa !  
 
ROBERTO 
Cela commence à bien faire, Sylvestre ! Vous n’êtes plus un enfant. Relevez-vous ! (Il fait apparaître un mouchoir dans son chapeau noir) Prenez ce mouchoir et essuyez-vous les joues immédiatement ! 
 
SYLVESTRE, toujours agenouillé  
La Segnorita Adriana me rend dingue en ce moment ! Vous pouvez comprendre ça ? Elle ne donne aucun signe de vie ! Alors, parti comme c’est parti, « Ce n’est pas demain la vieille » que je vais apprendre à danser la « Zamba », c’est moi qui vous le dis ! 
 
LA COLOMBE, vole au dessus de Sylvestre 
Il est amoureux ! Il est amoureux ! Il est amoureux !  
 
SYLVESTRE, toujours agenouillé  
Je vais la passer à la broche si elle continue à me provoquer de la sorte.  
 
BUTTERFLY GIRL 
Fermez-la une seconde, Sylvestre ! Vous nous déconcentrez pendant l’enquête.  
 
SYLVESTRE, s’essuie las joues 
Je sais bien que je dérange tout le monde en ce moment. Ce n’est pas une raison pour me rejeter.  
 
LA COLOMBE, se pose à coté de Sylvestre et le serre entre ses plumes 
Pauvre petit monsieur Sylvestre ! Il est perdu sans sa Segnorita !!! (Elle l’embrasse) Mou ah ! Mou ah ! Mou ah !  
 
SYLVESTRE, dans les bras de la colombe 
Que vais-je devenir sans elle ?  
 
BUTTERFLY ROSE, dégustant la barbe à papa 
Cette barbe à papa est délicieuse, son parfum est à la fraise !  
 
A ce moment-là, la Salamandre accoste sur le glacier avec à son bord la Segnorita Adriana 
 
LA SEGNORITA ADRIANA, s’adresse à toute la troupe qui repose sur la plage du glacier « Perito Moreno » entouré de pingouins 
Ohé ! Ohé ! Les amis ! Quel bonheur de vous retrouver !  
 
TOUT LE MONDE, sauf Sylvestre qui est agenouillé 
Miracle !  
 
LA SEGNORITA ADRIANA, se pose sur la plage du glacier  
Enfin, vous voilà, mes amis ! Ce n’était pas trop tôt ! Le pirate m’a attaqué ce matin… (Elle traverse un troupeau de pingouin)  
 
La Salamandre quitte les lieux ensuite… 
 
 
ROBERTO, accourt au devant d’Adriana  
Madre mia ! Mais c’est bien elle !  
 
LA COLOMBE, vole à hauteur d’Adriana 
Dieu soit loué ! Tu es vivante, ma fille ! (Elle se pose sur son épaule)  
 
BUTTERFLY GIRL 
J’en connais un qui sera très heureux de vous revoir, Segnorita. 
 
LA SEGNORITA ADRIANA 
Ah oui ! Et de qui s’agit-il ? Je vous préviens,… s’il s’agit de mon neveu, je fais marche arrière.  
 
BUTTERFLY ROSE, qui déguste la barbe à papa 
Ne vous en faites pas pour « Pequeno »… à l’heure qu’il est, il dort en gentiment dans son petit lit entouré de ses nounours.  
 
LA SEGNORITA ADRIANA 
Je préfère quand il est chez sa mère. Là au moins, il reste sage. Vous savez comment c’est avec les tatas ou les tontons, les bébés ont tendance à n’en faire qu’à leur tête.  
 
 
BUTTERFLY GIRL (Papillon violet)  
Je rappelle qu’il s’agit d’un bébé et qu’il n’est pas tout à fait en âge de comprendre. Nous ne devons pas céder à tous ses caprices à longueur de journée et quand bien même ils nous charment avec leurs yeux doux remplis de lumière et leur sourire d’ange.  
 
LA SEGNORITA ADRIANA 
Pequeno use beaucoup de son charme auprès de sa Tata qui ne lui refuse jamais rien. L’autre jour, il voulait aller à la fête foraine alors je l’ai emmené à la fête foraine… une fois arrivés là-bas, le bébé voulait grimper dans un grand manège « interdit aux enfants de moins de 1 mètre », une espèce de « goélette à bascule »… je lui ai offert le manège… la fois suivante, il voulait déguster une barbe à papa, je lui ai acheté une barbe à papa à la fraise… ce bébé ne peut pas dire que sa tata ne le gâte pas.  
 
ROBERTO 
Toute la ville de Santiago del Estero dit que tu es fâché contre lui.  
 
LA SEGNORITA ADRIANA, entourée de tout le monde, sauf Sylvestre encore agenouillé 
Je parie que ce sont les bêtises que raconte mon neveu à tout le monde ? J’en mettrai ma main à couper ! Bien sûr que non ! J’adore « Pequeno » ! 
Je ne suis pas fâchée contre lui. C’est juste qu’il me tape sur les nerfs quand il « se met à miauler » dans la maison pour un oui ou pour un nom. Je ne dors plus de la nuit depuis qu’il est en vacances chez mon père et ma mère. J’ai beau lui demander de se taire, il ne veut pas se taire.  
 
LA COLOMBE, sort un micro de dessous son aile et interview Adriana 
Mais alors, pourquoi n’est-il pas content ?  
 
LA SEGNORITA ADRIANA, parle dans le micro 
Mon neveu m’en veut beaucoup parce que je ne lui sers pas toujours son fruit préféré. Je regrette, mes amis,… mais le fruit en question ne pousse pas partout !  
 
LA COLOMBE, le micro à la main, interview Adriana 
Nous aimerions avoir plus d’information sur votre neveu, Tata Adriana. Que pensez-vous de Pequeno ? Quels sont vos rapports avec lui en général ?  
 
Butterfly Rose fait apparaître un appareil photo à l’aide de sa baguette magique…  
 
 
LA SEGNORITA ADRIANA, parlant dans le micro que lui tend la colombe 
Le « bébé » de ma soeur est le plus beau cadeau que Dieu nous ait offert. Comme tout le monde le sait, « c’est le plus beau de tous les Pequenos ». Cet enfant est le rayon de soleil de ma vie !!! Le jour où il est apparu devant moi pour la première fois à l’hôpital après l’accouchement de ma soeur, soudain, j’ai été la « tata » la plus heureuse du monde !!!  
 
Butterfly Rose prend des photos avec la colombe qui interview Adriana…  
 
LA COLOMBE, le micro à la main, interview Adriana 
Tu lui prouveras ton amour en entrant à la maison, c’est d’accord, Tata Adriana ?  
 
LA SEGNORITA ADRIANA, parlant dans le micro que lui tend la colombe 
Mais oui, bien sûr !!!  
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Butterfly Rose « flash » Adriana à l’aide de son appareil photo qui prend différentes pose devant l’objectif…  
 
 
SYLVESTRE, surgit la barbe à papa à la main 
Ça par exemple ! Ne me dites pas que c’est vous, Segnoriata Adriana ? La vie est belle, ma petite dame ? (Il va pour lui faire le baisemain) Vous permettez que je vous embrasse. 
 
LA SEGNORITA ADRIANA, repousse sa main 
Un instant, mon petit Père ! Vous permettez que je me remette de mes émotions maintenant que Roberto et ses amis sont là.  
 
 
 
 
 
 
Butterfly Rose prend des photos avec Sylvestre et Adriana…  
 
SYLVESTRE, la barbe à papa à la main 
Je vous signale que je me suis pointé au rendez-vous et que vous n’étiez pas là… peut-être bien que vous n’avez pas voulu m’ouvrir la porte !?  
 
LA SEGNORITA ADRIANA, passe devant lui et se fait prendre en photo avec deux pingouins  
Je regrette, Sylvestre, je n’ai pas le temps.  
 
SYLVESTRE 
On dirait que vous ne voulez pas me voir !? 
 
LA SEGNORITA ADRIANA, se fait « flasher » par Butterfly Rose courant sur la plage avec les pingouins 
Nous en parlerons une autre fois si vous le voulez bien.  
 
SYLVESTRE, plonge dans les ailes de la colombe 
Cette femme me rend dingue, jolie colombe ! Elle me rend dingue, dingue, dingue !!!  
 
LA COLOMBE, console Sylvestre entre ses ailes 
Ne pleure pas, Mister Postman ! « Une fille de perdue, c’est dix filles qui reviennent ! »  
 
SYLVESTRE, consolé par la colombe 
Tu es un amour, ma petite dame !  
 
DANIELA « S », BELLEPLUME, le panier sous le bras, frappe sur l’épaule de la colombe 
Qu’est-ce qu’on attend pour s’envoler, colombe ? Je crois bien qu’il y a d’autres poèmes à récupérer. 
 
LA COLOMBE, avec Sylvestre dans ses ailes 
Tu fais bien de me le rappeler, ma fille. 
 
SYLVESTRE, consolé par la colombe, la barbe à papa à la main, repousse la colombe 
Pas maintenant, Dorina « S » Belleplume… tu vois bien que la colombe cajole son pauvre petit facteur. 
 
DANIELA « S », BELLEPLUME, lui arrache sa barbe à papa des mains 
Cesse donc de « chialer comme une madeleine », Mister Postman ! Tu feras l’intéressant devant les pingouins une autre fois. Je te signale que nous sommes en quête d’un message.  
 
Butterfly Rose continue de prendre des photos de tout le monde…  
 
Soudain une pluie de flocon léger tombe du ciel… le soleil brille toujours…  
 
BUTTERFLY GIRL (Papillon violet)  
En parlant de trésors… où est passé le trésor, Adriana ? 
 
ROBERTO, son chapeau noir sur la tête 
Dans ton message, tu disais l’avoir caché dans un endroit sûr. 
 
LA SEGNORITA ADRIANA, un grand sourire aux lèvres 
Le premier indice se trouve dans ton chapeau, Roberto !  
 
ROBERTO, retire son chapeau, plonge sa main à l’intérieur et en ressort une enveloppe, en sort un poème qu’il récite à haute voix  
« Je vois la pluie tombant  
De ce ciel fait de plomb;  
J'adore le soleil vivant  
Et son sourire qui est si beau.  
 
J'aime aussi les étoiles  
Qui chaleureusement brillent ;  
Quand j'écris mes mémoires,  
Leur parfum doucement m'habille.  
 
J'adore aussi les eaux  
Qui tombent de ce ciel bleu ;  
J'aime toujours ces beaux  
Couples d'amoureux.  
 
Et, surtout, j'admire  
Les mystères et les beaux gestes ;  
J'aime les gens qui sont si calmes  
Et la vie et tout ce qui reste... »  
Poème N°167 « Ce que j'aime » de Rusneac Cosmin, XII C - Professeur : Liliana Derevici - 7.01.10)  
 
Roberto lance le poème en l’air qui se transforme en papillon multicolore qui s’envole en direction de l’arc-en-ciel apparaît…  
 
ANAGA, sur le dos de la licorne 
Je reste un peu sur ma faim, Tata Adriana. Où se trouve le trésor ? 
 
LA SEGNORITA ADRIANA, un grand sourire aux lèvres 
Là où elle se trouve, personne n’ira la chercher !  
 
TOUT LE MONDE (y compris les pingouins et la colombe), tend l’oreille 
Et alors ?  
 
LA SEGNORITA ADRIANA, un grand sourire aux lèvres 
Une cachette très spéciale !!!  
 
 
TOUT LE MONDE (y compris les pingouins et la colombe), tend l’oreille 
Mais encore ? 
 
C’est alors une énorme baleine apparaît au bord du glacier la bouche grande ouverte…  
 
LA SEGNORITA ADRIANA 
Justement, voilà ma grande amie la baleine ! Suivez-moi ! (Elle se dirige vers la baleine la bouche grande ouverte)  
 
Tout le monde (y compris les pingouins et la colombe) sursaute à la vue de la baleine 
 
ANAGA, sur le dos de la licorne 
Sans doute a-t-elle un secret à nous révéler !?  
 
La Segnorita Adriana rentre dans la bouche de la baleine, suivie de Miss Maryl, la colombe, Daniela « S » Belleplume (la barbe à papa à la main), Butterfly Rose, Butterfly Girl, Sylvestre le facteur et la colombe et des pingouins…  
 
Un nuage de fumée envahit le glacier ensuite… 
 
 
Le nuage de fumée se dissipe…  
Nous sommes à présent dans la « Grotte de la baleine » ou plus exactement dans le ventre d’une baleine : 
 
-De l’eau pénètre en cascade par la bouche (La cascade fait figure de tobogan) 
 
-La bouche grande ouverte laisse apparaître le « soleil brillant » qui éclaire le ventre de la baleine. 
 
-Un énorme cœur est placé au centre du ventre de la baleine et dont les battements incessants raisonnent de tous côtés. (Le cœur fait figure de trampoline) 
 
-Des objets sont éparpillés un peu partout dans le ventre de la baleine : des squelettes de poissons, des bouteilles, des détritus en tout genre jetés à la mer par les hommes tels que de vieilles portes, des pneus de voiture, des sachets en plastique, etc.… 
 
-Non loin de là, dans la lumière, on remarque un coffre sur lequel repose la mouette qui jongle avec des petits bulles de cœur…  
 
C’est alors que surgit par la bouche de la baleine tous les personnages qui dévalent la cascade (le toboggan) 
 
BUTTERFLY GIRL (Papillon violet), la barbe à papa à la main, glisse sur le toboggan avec La Segnorita Adriana (la colombe sur son épaule), Daniela « S » Belleplume, Butterfly Rose, Butterfly Girl, Sylvestre le facteur et les pingouins 
Nous sommes de retour dans la grotte de la baleine, les amis !  
 
ROBERTO 
Venez, les amis, on va faire du trampoline sur le cœur de la baleine ! Youpi ! Youpi ! 
 
LA COLOMBE, plonge sur le cœur de la baleine pour faire du trampoline 
C’est super ! J’adore faire du trampoline ! Youpi ! Youpi !  
 
BUTTERFLY ROSE 
Je vous rappelle que nous avons une mission à terminer. Un peu de sérieux, je vous prie. 
 
LA SEGNORITA ADRIANA, aperçoit le coffre à jouet avec la mouette placée dessus 
Regardez, les amis, regardez, mon coffre se trouve ici ! J’en étais sûre !  
 
SYLVESTRE (le facteur) 
C’est merveilleux ! On peut l’ouvrir maintenant ? Où est la clé ? 
 
LA SEGNORITA ADRIANA 
Il y a un problème, facteur… j’ai perdu la clé du coffre.  
 
LA MOUETTE, placée sur le coffre 
Garde l’espoir, Tata Adriana, rien n’est jamais perdu. Tes Compagnons et toi arrivez au terme de votre voyage et ce sera bientôt l’heure de vérité ! (Elle lui tend un poème) Prends ce poème car mon petit doigt me dit qu’il détient la clé du problème. Surprise ! (Elle s’envole)  
 
LA SEGNORITA ADRIANA, se saisit du poème  
Chers compagnons Balladins, je tiens peut-être entre mes mains un indice qui nous permettra d’ouvrir ce coffre. (Elle lance le poème en l’air qui se transforme en papillon vert jaune rouge)  
 
 
 
LE PAPILLON (vert jaune rouge), lit le poème à haute voix  
« Le sourire est celui qui me donne de la vie…pourquoi lui ? 
La lumière est celle qui me fait rêver… pourquoi elle ? 
Vous, vous attendez mon poème… pourquoi vous ? 
Les papillons sont ceux qui me donnent de l’espoir…pourquoi eux ? 
Les rivières sont celles qui me disent : souviens-toi !... pourquoi elles ? 
Vous, vous me renvoyez l’amour… pourquoi vous ? 
Et si j’étais la seule à pouvoir arrêter le temps ?! » 
Poème N°155. « Pourquoi? » de Loredana Condoiu, Craiova, Roumanie, prof. Maria Miflor (7.01.10) 
 
Soudain, le coffre s’ouvre…  
 
DIAZ LE PIRATE, sort du coffre, une épée à la main  
A la charge !  
 
Tout le monde sursaute 
 
LA SEGNORITA ADRIANA  
Au secours ! Le vilain pirate nous attaque ! Au secours !  
 
DIAZ LE PIRATE, la menace avec l’épée 
Tu n’es pas au bout de tes surprises, Tata Adriana ! (Il éclate de rire) 
 
LA SEGNORITA ADRIANA  
Je te défends de m’appeler « Tata Adriana », il n’y a que mon neveu qui peut m’appeler comme ça ! Ce n’est pas toi que j’aime, vilain pirate ! J’aime mon neveu !  
 
DIAZ LE PIRATE, éclate de rire tout en la menace avec l’épée 
Je te fends le cœur en deux avec mon épée si tu ne viens pas immédiatement me faire un gros bisou. 
 
LA SEGNORITA ADRIANA  
Je ferai des gros bisous uniquement à « Pequeno ».  
 
 
 
 
 
 
 
 
DIAZ LE PIRATE, fait apparaître un poème dans sa main qu’il lit à haute voix 
« La vie est l’art de vivre  
Les quatre saisons  
Les trois étapes de la vie  
Les deux bonheurs  
Et n`oublie pas :  
On a seulement une vie !  
La vie est unique ! »  
Poème N°157. « La vie est l’art de vivre » de Alex Culcus Popa, VIII-ieme (Professeur : Liliana Derevici) (7.01.10)  
 
La colombe se pose sur l’épaule du pirate 
 
LA SEGNORITA ADRIANA  
Sacrilège ! Sacrilège ! Le pirate vient de dérober un secret de la vie.  
 
BUTTERFLY GIRL (Papillon violet), la barbe à papa à la main, s’approche du pirate 
Qui es-tu, pirate, pour connaître les secrets de la vie ?  
 
DIAZ LE PIRATE, jette son épée et retire son chapeau puis salue l’assemblée 
Salue, la compagnie ! La vie est belle, Monsieur Sylvestre ? 
 
SYLVESTRE 
On se connaît ? 
 
BUTTERFLY GIRL (Papillon violet), la barbe à papa à la main 
Le pirate se moque de nous. 
 
DIAZ LE PIRATE, lui arrache la barbe à papa des mains 
Tu permets, jolie poupée, que je récupère ma barbe à papa.  
 
ROBERTO, s’approche du pirate et lui arrache la barbe à papa des mains 
Cette barbe à papa ne t’appartient pas, vilain garçon. Rends-la immédiatement!  
 
DIAZ LE PIRATE, la barbe à papa dans une main et dans l’autre le chapeau  
Qu’est-ce que tu fais ici, Roberto ? A l’heure qu’il est, tu devrais être en Jamaïque. Ta compagne doit s’inquiéter à l’heure qu’il est !? 
 
ROBERTO 
Qui ? Que ? Quoi ? Comment le sais-tu ?  
 
DIAZ LE PIRATE, fait apparaître un papillon arc-en-ciel dans son chapeau 
Tu n’es pas au bout de tes surprises, mon coco ! Moi aussi, je sais faire apparaître des papillons dans mon chapeau !  
 
Un papillon arc-en-ciel s’envole 
 
BUTTERFLY ROSE 
Mais qui es-tu, pirate ? 
 
DIAZ LE PIRATE, retire sa moustache 
Je suis le plus beau de tous les « Pequenos » !  
 
Tout le monde sursaute en découvrant le visage de « Pequeno » 
 
DANIELA « S », BELLEPLUME, lui arrache sa barbe à papa des mains 
Tu permets que je goutte un peu à cette barbe à papa, petit pirate d’eau douce !  
 
DIAZ LE PIRATE, pleurniche 
Elle m’a volé ma barbe à papa ! Tata Adriana ! Tata Adriana ! (Il plonge dans les bras de la Segnorita Adriana)  
 
SYLVESTRE 
Ça par exemple ! Ne me dites pas que c’est « Pequeno » ?  
 
LA SEGNORITA ADRIANA, avec Pequeno (le bébé) dans ses bras 
Tu es mon plus beau trésor, Pequeno ! « Te quiero, nino ! » (Elle lui fait un gros bisou sur la joue qui raisonne dans le ventre de la baleine) Mouahou !  
 
DIAZ LE PIRATE (Pequeno le bébé), dans les bras de tata Adriana, sort une pyramide de sa poche 
Regarde, tata Adriana, regarde… avec cette pyramide, je peux me déplacer d’un bout à l’autre de la terre sans. C’est cool ! Tu veux venir avec moi en Afrique ?  
 
SYLVESTRE, lui arrache la pyramide des mains (le micro-téléportateur-véhiculaire)  
Tu ferais bien de rentrer chez ta mère, petit ! La farce a assez duré !  
 
LA SEGNORITA ADRIANA, le bébé dans ses bras 
Qu’en dis-tu, Pequeno ? On rentre à la maison ?  
 
 
DIAZ LE PIRATE (Pequeno le bébé), dans les bras de sa mère 
Dis-moi, tata Adriana, avant de rentrer à Santiago del Esero, je peux aller faire du trampoline sur le cœur de la baleine avec ma jolie colombe ? Et après, tu m’apprendras à danser la « zamba » ? (Il fait un gros clin d’œil à Sylvestre) J’ai hâte de danser la « zamba » avec ma Tata sur la place publique. Monsieur Sylvestre peut attendre encore un peu.  
 
Pequeno (le bébé) va faire du trampoline sur le cœur de la baleine avec la colombe… 
 
LE PAPILLON (arc-en-ciel), lit le poème à haute voix tout ne répandant de la poudre magique sur tout le monde 
« La vie est une guerre,  
Dessinée par les yeux de la mer,  
Et nous nous battons avec le destin,  
Pour retrouver notre chemin,  
Parmi les vagues qui nous chantent avec douceur,  
Une ballade dans le répertoire de nos cœurs.  
 
La vie est une joue souriante,  
Et une larme bercée par le vent.  
Et nous nous battons pour le sourire du monde,  
Pour retrouver une autre voix, toute calme et profonde,  
Dans chaque âme que nous embrassons  
Et avec toutes les voix, nous écrivons les plus belles chansons.  
 
La vie est un album de souvenirs,  
Et une valise prête à partir.  
Et nous nous battons avec le sablier du temps,  
Pour arrêter nos moments.  
Nous caressons les heures passées,  
Et nous sourions à ceux qui sont restés.  
 
La vie est un pas planté avec foi,  
Un joyau dans la couronne des rois.  
Et nous nous battons avec les anges  
Pour une couverture de nuages.  
Nous attendons les ailes de l'espérance,  
Pour nous envoler dans nos fantasmes… »  
Poème N°140. « La vie… » de Dorina Serban - Professeur : Giovana Dinca– Tandarei (28.11.09)  
 
Un nuage de fumée envahit les lieux… 
 
 
FIN DU PROLOGUE 
 
FIN DE L’EPISODE 34 
 
 
 
 
 


  
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